Seconde nouvelle, après Le Secret de Nestor Ambar, qui se passe dans l'univers du jeu de rôle Coriolis.
Cette nouvelle met en scène de manière un peu plus fouillée que dans le précédent le fonctionnement et la vie sur la station Coriolis.
Comme pour la première nouvelle, l'enchaînement est quelques peu brouillons.
On commence par une fille qui cherche à revoir son père qu'elle n'a jamais connu. Mais pourquoi tout d'un coup ? Nul réponse réelle à cette motivation.
Le personnage du garde corrompu est bien mieux loti. On comprend ses actions et le déroulement de ces dernières semblent plus logiques, bien qu'il s'agisse d'un des personnages les plus mystiques de la nouvelle.
On retrouve notre Justicar, qui semble toutefois bien moins boostée aux testostérones que dans l'affaire de Nestor Ambar. Pourquoi ? Rien ne l'explique d'autant plus qu'elle est plus impliquée personnellement que dans le précédent opus. Cette distance m'a semblé très artificielle à la lecture.
Côté histoire, je dirai que ça ne casse pas 3 pattes à un canard. Rien de rédhibitoire, mais rien d'exaltant non plus. Encore une fois, seule les informations sur l'ambiance qui permet de donner une idée sur l'attendu de ce jeu de rôle est intéressant.
Note
Un 09/20 pour ce livre.
À lire uniquement pour la description de l'ambiance. Le reste est juste relativement amorphe à la lecture de cette nouvelle qui reste quand même un niveau au-dessus de la précédente.
Bref, passez votre chemin sur cette lecture, sauf si vous cherchez à vous imprégner de l'ambiance du jeu de rôle associé.
Cette nouvelle se passe dans l'univers du jeu de rôle Coriolis. Elle nous permet de suivre les événements se tramant autour d'un cadavre (dans les faits autour de nombreux cadavres) en remontant le fil de causalité ayant entraîner cette mort.
Ce monde étant à la fois technologique et mystique, le mystère plane et la trame de fond est plaisante.
Par contre l'enchaînement, ou plus exactement les raisons de la présence de certains protagonistes clefs, me laisse perplexe.
On comprend bien la présence du justicar - enquêteur de la station spatiale Coriolis, néanmoins si la raison qui pousse le « vendeur d'antiquité » à se mettre dans la panade est compréhensible, sa totale coopération et son absence de fuite quand tout commence à s'effondrer autour de lui m'est incompréhensible.
Identiquement, le lien associant l'équipage du Pélerin et la trame de l'histoire est tellement grosse qu'on se demande comment la plupart des personnages arrivent à se voiler la face à ce point là.
Enfin, le développement de certains personnages me laisse pantois⋅e. En effet, pour l'intérêt de ces derniers, ils auraient pu être décrits de manière bien plus expéditive que ça n'aurait pas changé d'un iota ni l'ambiance, ni le déroulement de cette enquête.
Au final on a une histoire de fond qui peut être intéressante sur l'ambiance de ce jeu de rôle, mais dont la trame narrative est complétement à côté de la plaque.
Note
Un 06/20 pour ce livre.
La trame de fond et la description de l'ambiance sont les seuls points positifs de cette nouvelle.
La mise en scène et le traitement de l'histoire en tant que tel m'ont paru totalement artificiel et le développement de certains personnages au mieux inutile.
Passez votre chemin sur cette lecture, sauf si vous cherchez à vous imprégner de l'ambiance du jeu de rôle associé.
Ainsi sans révolutionner le genre, Greg Egan nous raconte une jolie histoire, teintée hard-science, sur comment couroner sa vie avant de se retirer de cet univers.
Le ton est, je trouve, un peu mou. Les descriptions convaincront les amateurs de Hard-Science, mais la thématique est clairement mieux mise en valeur par d'autres auteurs et même si cette lecture a été agréable, elle ne m'a pas particulièrement emporté⋅e.
Peut-être est-ce le format qui ne me convient pas, et que dans un format plus long cela m'aurait mieux convenu. À voir dans le futur en mode roman donc.
Note
Un 13/20 pour ce livre.
La thématique, à mon sens, ne ressort pas grandi par cette nouvelle, qui sans être mauvaise, n'apporte rien qui puisse marquer le lecteur.
Alors du fait du nombre de pages, cette nouvelle ne permet absolument pas à l'auteur d'exprimer son savoir-faire. Il s'agit vraiment d'une petite anecdote, qui ravira les fans.
Par contre cela peut donner une petite idée du style et de l'univers torturé et politique de cette saga.
Par ailleurs, cette nouvelle n'est disponible que sous format numérique et gratuitement. Sans doute une œuvre promotionnelle en lien avec l'intégrale des Guerriers du silence... ou pas. Toujours est-il que ça ressemble à un "bonus" littéraire, et il serait dommage de s'en passer.
Pourquoi cette chronique donc ? Peut-être tout simplement parce que j'adore ce cycle de SF et que ça me donne l'occasion d'en parler sans avoir à relire pour la 4ème fois ce cycle.
Bref, c'est juste une occasion pour vous parler de cette saga de la SF française.
Note
Un peu délicat comme exercice. Je mettrai un 14/20 car l'élément est court, et ne permet pas à l'auteur d'exprimer tout son savoir-faire, mais en tant que livre gratuit et relatant une petit anecdote, il est très bien.
L'expédition straumlienne est tombée sur un trésor aux confins de la
galaxie : une mine de programmes inconnus dans les Archives d'une
civilisation disparue.
Mais, en l'explorant, elle éveille une Perversion, une Intelligence
Artificielle qui ne songe qu'à soumettre et à détruire. Toutes les
civilisations. Toutes les formes de vie.
Deux enfants parviennent à s'échapper. Ils emportent avec eux le seul
remède possible. Mais ils sont incapables de diriger leur navire...
Impression
Début de la série « les zones de pensée » (Zones of Thougt), les différents romans qui le constituent sont en fait des romans tout à fait autonome. Ici pas de cliff hanger à la fin. Cette histoire est autoporteuse... et ça fait du bien.
Dans ce tome, nous sommes plongés dans du grand space opéra.
La hard-SF n'est pas de rigueur : ici quelques lignes directrices permettant de planter le décor et imposer un cadre à ce qui est faisable ou non. Le comment n'est clairement pas expliqué.
Nous sommes dans notre belle galaxie, peuplées de nombreuses races extraterrestres. Les humains du domaine Strauli, archéologue de leur temps fouillent des archives d'une ancienne race disparue... et tombent sur un os. Une Perversion dont le but est de contrôler la galaxie.
Toutefois un antidote existe... mais il va faloir aller le chercher.
Une histoire somme toute classique sur le genre quête pour survivre à un grand désastre (plus proche d'une quête de fantasy). Mais c'est le voyage qui importe. En effet, on y découvre l'organisation de la galaxie entre différentes races. L'existence des zones de pensées... qui limitent les technologies utilisables. Et quelques espèces extraterrestres, dont les Dards, qui ne sont intelligents que par meutes de 4 à 6. Une vraie découverte.
L'on suit donc cette épopée à travers la galaxie, les zones de pensées, et les âges technologiques... à un rythme qui ne s'essouffle jamais. Batailles (spatiales), commerce, communications, invasions,... On se prend très vite dans cet univers... et on ne lâche plus le livre avant la fin. Superbe
Note
Un 20/20 pour ce superbe space-opera qui a le brio de s'appuyer sur les classiques du genre et qui arrive pourtant à nous happer dans cette histoire sans déjà vu ou perte d'intérêt. Les pages passent en vitesse, malgré les 800 et quelques pages du livre. À lire assurément.