Je n'aurai donc pas la frustration de vous indiquer pendant encore trop longtemps mon fameux « lu et non chroniqué » pour les anciens tomes... vu que je me relance depuis le début.
Impression
Préquelle de la Roue du temps, ce tome est principalement un tome visant à éclaircir ou statuer sur des éléments entourés de mystères ou flous qui ont pu émerger de la narration de la trame principale.
En cela il rempli parfaitement son objectif, retraçant les débuts de Moiraine Sedai et d'où vient le fameux caractère de Lan, ainsi que l'ensemble de ce qui a trait à ce que j'appellerai les préliminaires de la quête du Dragon Réincarné.
Les personnages sont bien fouillés, leur psychologie bien décrite, d'autant plus que la jeunesse de Moiraine n'est pas encore frappée du bon coin des intrigues (encore que) que tissent sans cesse nos « Servantes de tous » (la signification du terme Aes Sedai).
L'écriture de l'auteur est fluide et agréable et est bien dans la continuité de la saga, comprendre par là qu'il ne s'agit pas d'une encyclopédie à l'usage des fans, mais bien une mise en scène de ce matériau brut, ce qui en rend la lecture très agréable.
Par contre, vous n'y trouverez pas le souffle de la saga, ni même une histoire vraiment emballante. Il est sûr que l'histoire sert de mise en valeur pour les réponses apportées plutôt que l'inverse. Ce n'est pas pour moi rebutoire, au contraire je note l'effort pour mettre en scène ce qui n'est, de fait, que des réponses à des questions non résolus sur certains points de l'univers.
Note
Un 14/20 pour cette préquelle.
Ce tome sert pleinement son but qui est de répondre sur la provenance de Moiraine et Lan ainsi que tout ce qui tourne sur les débuts de la quête du Dragon Réincarné.
Par contre, l'histoire, sans être absente, n'est pas ce qui brille dans ce tome, même si elle permet clairement d'avoir une lecture agréable et digeste des informations délivrées par ce tome.
Si vous êtes fan de la saga, cette lecture est un vrai plaisir. Si vous commencez la saga, je ne peux que vous conseiller de lire quelques tomes avant d'y revenir. Vous y aurez beaucoup plus d'intérêt, tout en conservant le plaisir de découvrir l'univers au fur et à mesure de nos paysans et bergers de Deux-Rivières.
L'histoire suit la trame historique. Pour peu qu'on connaisse ce qui s'est passé, nulle uchronie à y voir, d'autant que l'apport fantasy reste relativement léger dans ce récit, et surtout se fait dans le sens de la vraie Histoire. Du coup, on lit ce roman en sachant à l'avance l'inéluctable, ce qui permet de craindre pour nos personnages, tout en donnant corps à l'univers.
La structure du récit s'appuie sur le suivi des pensées des différents protagonistes, tour à tour, et en découvrant ce qui les amène à leur situation actuelle par de multiples flash-back. C'est bien amené et agréable à souhait pourvu qu'on aime le procédé tout en ajoutant de la nervosité par l'utilisation de chapitres brefs.
Note
Un 18/20 pour ce livre.
Je pense que les choses sont claires : j'ai été emporté par ce roman qui a su faire de sa concision une force.
Sans nous emporter dans une récit d'intrigues et de politique, il sait parfaitement utiliser celles de l'Histoire, posées comme background, pour y faire évoluer des personnages saisissants, profonds et attachants, tous emplis d'amertume et de colère.
Sur ce je vous laisse, en vous conseillant moultement de lire ce livre... et de découvrir ces colères qui se dévoilent sous le Mistral qui se lève.
Cette série a été un véritable coup de cœur jusqu'ici. C'est donc avec truculence que je m'étais installé pour en lire ce troisième opus, malgré les avertissements d'un changement radical de style pour ce troisième opus.
Fatalitas, l'engouement pour ce tome n'a clairement pas été au rendez-vous, au point que j'ai dû m'y reprendre à 3 fois avant de pouvoir vraiment pénétrer dans ce tome (ce qui explique en partie le délais de lecture depuis le précédent tome).
Pourtant, sur le papier, tout était là pour réussir :
une superbe série ;
un personnage principal haut en couleurs (et surtout en nuances de gris) ;
un passé mystérieux à découvrir…
Mais rien n'y fit, sauf en partie le final qui se veut plus mouvementé. En effet, ce tome est emprunt de mélancolie, d'apitoiements et de regrets.
Et autant pénétrer dans la psyché et le passé de Sylvo est intéressant. Autant y aller quand il est en mode dépressif suicidaire à tendance « c'était mieux avant que je foire tout », ça m'a clairement rebuté et m'a fait complètement sortir du récit.
Pourtant dans ce récit, on apprend plein de choses intéressantes. Le fonctionnement de Toujours Verte, l'un des lieux de résidences des elfes. Le passé de Sylvo et aussi celui de Pixel.
Le background est clairement bien posé. Le fonctionnement de la forêt, plein d'elferies... mais aussi de noirceurs, rend sa découverte intrigante et enthousiasmante. Même si je m'y retrouve moins que dans la description de Panam des précédents tomes, Toujours Verte y est décrit dans l'intégralité de son fonctionnement. Us et coutumes, menaces, ses habitants. Une véritable découverte totalement différente du monde des hommes.
Mais las, la mièvrerie et l'autodestruction passive de Sylvo dans son récit m'ont fait rater l'immersion - à moins que ça ne soit lié à l'absence du cynisme que j'aimais tant chez Sylvo…
Le rythme du récit n'aide pas nécessairement. Ici point d'enquête. On retrace la vie de Sylvo, depuis sa naissance jusqu'à sa déchéance.
L'enquête peut éventuellement se faire au niveau du lecteur pour essayer de découvrir en avance qu'elle peut être l'origine de la faute qui l'a fait quitter Toujours Verte. À partir de quand il a acquis son cynisme dévastateur ?
Toujours est-il que l'histoire se veut lente, feutrée, l'auteur ayant très certainement à cœur de transmettre ainsi le rythme auquel bat le cœur de Toujours Verte.
Les personnages, nouveaux ou anciennes connaissances, sont particulièrement bien décrits et on a clairement le temps d'entrer dans la psychologie des personnages et d'en apprendre énormément sur eux.
Note
Un 14/20 pour ce livre.
Clairement déçu par ce rythme, la mièverie et le caractère dépressif de Sylvo qui m'ont clairement fait sortir de ce livre.
Néanmoins, on ne peut que tenir compte de la découverte faite de la vie chez les elfes et de la profondeur des personnages.
Ce n'est donc pas un mauvais livre, mais un livre auquel je n'ai pas accroché, doublé de l'acidité de la déception vis à vis du coup de cœur que j'ai eu avec les premiers opus.
Ceci explique le pourquoi d'une note aussi élevée... malgré ma déception à sa lecture.
Le quatrième tome renouant à priori avec les débuts, je m'en irai le lire... Je ne voudrai pas louper la fin de cette série.
De mon côté, vous le trouverez en SF-militaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que la thématique principale reste la guerre, les batailles, la stratégie / tactique et les intrigues qui tournent autour. Et comme je ne m'autorise à mettre un livre que dans une seule catégorie (sinon ça serait trop le boxon), et bien voilà.
Cela étant dit, les autre classifications sont loin d'être non étayée (sauf une à mon sens). Contradictoire quand on voit la définition de ces classements ? Et bien pas tellement.
Reprenons donc :
SF-militaire : cf. supra. Le cœur du livre est un livre de SF-militaire.
Space-opéra : alors pour le coup oui, on est dans l'espace. Mais c'est à mon sens pas suffisant. Pour moi le space-opéra doit nous faire découvrir un univers, différentes planètes, etc. Pour le coup, on va rester centré sur une même zone, et ça me semble trop limité pour le raccrocher principalement à cette catégorie
Hard-SF : alors d'une certaine manière oui. L'ensemble du livre est basé sur des règles qui découlent de paradigmes établis dans le cadre du livre. La logique mise en œuvre ressemble donc à de la Hard-SF. Mais de la light-Hard-SF dans ce cas, si je puis dire. Car de facto, les règles sont peu explicitées et ne ressemblent que de loin à des principes physiques. C'est donc une structuration qui peut s'en rapprocher par certains aspects, mais on est loin de la vraie Hard-Science. Ceux qui ne peuvent sentir ce courant peuvent donc se rassurer.
Space-fantasy : alors clairement on est dedans. Les armes et équipements à singularité ressemble plus à une magie mathématique (les technomagiciens ont pris le pouvoir) qu'à de la science. Et si le cœur du récit n'était pas la guerre (physique ou psychologique), c'est sous cette dernière référence que je l'aurai classé.
En bref : méfiez-vous de la classification de ce livre, on est clairement à la croisée des chemins.
Impression
Ce livre est clairement difficile d'accès.
D'une part on est placé directement dans l'univers, sans explication d'introduction. Personnellement j'adore ce procédé qui me force à réfléchir et à faire des hypothèses sur le fonctionnement de l'univers décrit, mais ça n'en rend pas l'accès simple.
Mais ici, il faut rajouter une introduction dans un univers qui semble être de la Hard-SF, avec des lois et des mathématiques... mais qui s'appuient sur des concepts hautement non mathématique.
Finalement, c'est à la fois très intéressant comme univers, mais y a moyen de perdre facilement les lecteurs, y compris les habitués de la Hard-SF, tant ce côté Hard-SF n'est principalement qu'apparence.
Alors pour vous éviter de passer à côté, je vous propose une introduction à l'univers, rapide et non exhaustive, mais qui devrait permettre de ne pas souffrir les premiers chapitres (oui c'est cadeau).
Fonctionnement de cet univers
Dans cet univers, il y a 2 sortes de technologies :
Les technologies dites invariantes qui sont celles que vous pourrez trouver dans tout bon livre de SF. Et les technologies dites à singularité. Ces dernières, pour fonctionner, s'appuient sur l'utilisation d'un « Haut-calendrier » qui permet de produire des effets quasiment magique.
Toute la société de l'Hexarcat (et sa suprématie militaire notamment) s'appuie sur l'utilisation de ce Haut-calendrier qui, par l'utilisation de mathématiques spécifiques permet d'en tirer des effets.
Sachez que ce Haut-calendrier n'est actif que du fait de la croyance d'un peuple en ce calendrier, et que de ce fait, tout un ensemble de « rituels » sont associés pour renforcer cette croyance, et de fait, renforcer l'utilité de ce Haut-calendrier.
À titre d'exemple d'utilisation, vous trouverez l'utilisation de formation de combat des unités d'infanterie. Selon la position de chaque homme et femme de la section, des effets types bouclier / vision / etc. s'appliquent.
Je vous laisserai découvrir les multiples armes qu'ont pu ainsi inventer l'Hexarcat, mais une chose est facilement mise en évidence : l'utilisation de singularités dépasse largement l'équivalent en technologie invariante, et c'est ce qui permet à l'Hexarcat de se maintenir en place.
Maintenant, je ne sais pas si vous l'avez vu venir, mais qui dit que toute cette technologie et suprématie se base sur la croyance d'un peuple en des rituels, dit que penser autrement, c'est nuire à l'Hexarcat. Et de fait, les hérésies en viennent à modifier le Haut-calendrier, et de fait, à rendre caduque (ou pire) la technologie singulière et donc transformer l'hexapuma hexarcate en chaton (enfin pas à ce point, mais quand même).
Voilà, avec ça, vous comprendrez sans doute mieux les premiers chapitres et le pourquoi l'Hexarcat prend si au sérieux une hérésie, surtout en son sein.
Le contenu
La section précédente vous décrit le fonctionnement de la « technologie » singulière (entre guillemet, car bon, ça ne s'applique pas qu'aux objets technologiques, mais aussi à la psyché humaine ou bien aux figures que les soldats forment par exemple).
Et cette technologie donne une couche space-fantasy très sympathique à ce livre. Cette dernière est d'ailleurs exploitée intelligemment et de manière cohérente.
La gouvernance de ce monde est un régime totalitaire où 6 familles intriguent pour faire monter sa famille au détriment des autres. Chaque famille possède une fonction principale telle le combat pour les Kel, l'espionnage et la stratégie pour les Shuos, etc. Les querelles entre ces familles étant clairement le moteur de la situation et source de rebondissements liés aux contraintes politiques.
Côté scénario, on est sur du classique de SF-militaire : une insurrection qu'il faut mater et qui prend lieu dans une place forte inexpugnable. Il faut donc faire appel à un génie militaire pour tenter de sortir des ornières. Mais ce génie a un passé trouble et fort déplaisant à son actif.
Les 2 personnages principaux sont donc à l'opposé l'un de l'autre, et évidemment, quand un génie de la stratégie est aux manettes, on peut se douter que pas mal de choses ne sont pas spécifiquement anodines... Mais encore faut-il mettre le doigt dessus dans un univers passablement différent du nôtre.
Les personnages principaux sont denses, chacun avec leurs points forts et faiblesses, et le scénario joue dessus, rendant l'ensemble intéressant à lire et très intéressant à voir comment les personnages évoluent les uns au contact des autres.
L'écriture est fluide et une fois compris les notions de base de l'univers, on se laisse emporter facilement dans le récit.
Note
Un 17/20 pour ce livre. Ce tome est intéressant par le traitement que j'ai trouvé inattendue de la SF en mode space-fantasy mathématique. Ajoutez à cela de la SF-militaire qui fait la job et des personnages intéressants, on se laisse sans problème entraîner dans cet univers.
Et clairement à la fin de ce tome, je souhaite continuer la lecture de cette saga pour savoir de quoi il retourne en terme d'histoire et comment cela va se terminer.
Ce qui est sûr, c'est que dans le cadre du récit, l'auteur ne fait pas de redite. En effet, pour les grandes trames (très grosses mailles vu la densité des différents récits) :
Dans le premier tome, nous avions le droit à une bataille dantesque pour la prise d'une cité suivie d'une mission d'infiltration dans un panier de crabe.
Dans le second tome, c'était l'insurrection de Sept-Cités qui étaient à l'honneur avec principalement le périple d'une armée en fuite, son courage et tout ce qui tenait de l'épique à l'honneur.
Dans le troisième tome, c'était une guerre totale qui y était décrite, avec son lot de massacres et de résistances épiques.
Dans ce quatrième tome, on est sur la montée de tension liée à l'approche de grands événements, ainsi que la découverte d'un nouveau personnage qui possède à lui seul une bonne partie du récit - fait qui n'était jamais survenu jusqu'à présent.
Pas de doute, en termes de structuration du récit, Erikson sait varier les plaisirs.
Karsa Orlong
La première partie du récit (les 250 premières pages quand même) ne concerne que la découverte de Karsa Orlong, un teblor (ou Telomen Toblakaï suivant les régions) avant de rejoindre les autres trames narratives de ce tome.
Karsa est un guerrier rude, malsain même, totalitariste pour lequel les valeurs comme tuer son ennemi, violer ses femmes et ne faire montre d'aucune faiblesse va de soi et doit s'imposer aux autres. Aux autres teblors d'ailleurs car il ne fait pas de doute que les humains qui ne sont pas trop loin de leur territoire ne sont considérés que comme du gibier et qu'il s'est mis en tête d'aller en massacrer pour l'honneur de ses dieux.
On a donc un personnage qui stigmatise totalement l'anti-héros, que l'on devrait détester et qui pourtant, dans son traitement par Steven Erikson se voit entouré d'une aura qui arrive à nous le faire apprécier (à défaut d'aimer) malgré ces quelques menus défauts - d'autant plus qu'on voie assez rapidement le fait qu'il se fait manipuler par de nombreux protagonistes.
Sept-Cités
En second lieu, nous nous retrouvons avec l'ajointe Tavore Paran, sœur de Ganoes qu'on a beaucoup rencontrée dans les tomes 1 et 3, mais aussi grande sœur de Félisine alias Sha'ik réincarnée, alias la chef de la révolte de Sept-Cités.
Dans cette partie, nous assisterons à la montée de la pression pour le futur affrontement entre les Malazéens (armée mal préparée et surtout inexpérimentée) et les insurgés (armée de vétérans mais rassemblant divers clans / tribus qui ne sont pas particulièrement copains comme cochons) avec pour chapeauter l'ensemble cette lutte sororicide.
Raraku
Un « personnage » émerge de plus en plus dans le roman, c'est le désert Raraku lui-même, notamment au travers de ce qu'il est réellement et de comment chacun veut l'utiliser. En effet, le désert n'est clairement pas un désert classique. Siège de la naissance du Tourbillon. Celui par qui les Brûleurs de Ponts ont été formés. Ce livre dévoile un petit pan de son histoire.
Ça donne quoi alors ?
Et bien que du bon. Malgré tout ce que les 3 premiers tomes ont pu nous apprendre, force est de constater qu'on n'a fait qu'effleurer le contenu du background de cet univers. Et clairement, on voit qu'il se forme sur plusieurs (centaines de) millénaires et que les implications des premiers peuples sont encore en train de se jouer aujourd'hui.
Toujours le plaisir de voir les Dieux traités au même rang que les humains (comprendre que s'ils s'impliquent ils risquent gros, et que ceux qui ne font rien... peuvent se retrouver pris dans les plans d'un autre).
Le récit est plus lent que les précédents. On y voit monter la tension épique touche par touche. Et quelque part je trouve que c'est très bien joué. En effet, on a eu la marche de Coltaine pour la partie épique... là, la marche de Tavore nous apporte une tension qui monte et parrallèlement, on ne peut s'empêcher d'avoir en tête la Chaîne des chiens, et c'est ce qui rend cette tension tellement palpable, comme un fantôme qui suit la XIV armée.
Et le tout mâtiné de combats splendidement retranscrits et d'une bataille finale pleine de rebondissements.
L'histoire qui sous-tend la décalogie commence à se préciser : la lutte pour la survie de ce monde face aux forces que le Dieu Estropié met en branle, tout en étant rendue plus floue par l'interdépendance des inimitiés qui existent entre les grandes puissances. Et ce sans parler des intentions de chacun qui, tout en restant les mêmes, selon l'éclairage peuvent paraître plus ou moins légitimes, plus ou moins justes.
Les intrigues sont donc toujours de la partie, même si ce tome en apporte moins que les précédents tomes, sans doute lié au caractère de notre teblor qui a tendance à trancher dans le vif... même s'il n'est pas le dernier à y contribuer paradoxalement.
Enfin, ça devient une habitude, une sublime couverture vient parachever cette œuvre. On ne peut que remercier Marc Simonetti pour la beauté des couvertures qu'il produit pour cette édition.
Note
Un 20/20 pour ce tome.
Ce tome, plus lent que les précédents, manie principalement la tension qu'il fait naître chez le lecteur, nous précipitant petit à petit vers une situation qui nous semble inexorable. Une partie très réussie, sans compter l'histoire qui s'étoffe toujours plus, des intrigues qui se nouent et se dénouent et cette capacité de l'auteur à nous faire aimer ses personnages, même les plus odieux.
La découverte de l'univers continue de nous surprendre et est toujours un régal.
Au final, je ne peux que vivement vous encourager à lire cette saga et ce tome. Du plaisir à l'état pur.
Complexe, riche, et ô combien bien construit. Continuez avec moi dans ce superbe univers !