Suite du "fork" de l'univers de la Flotte perdue.
Troisième tome de cette série que je chronique, sachez qu'il s'agit d'une série
de SF militaire sans grande prétention, mais qui se laisse lire et que
je trouve très rafraîchissante par son côté "linéaire". Droit au but,
sans trop de fioritures si on peut dire.
La
série principale (La flotte perdue) relate le retour d'entre les morts
de "Black Jack", et de comment il mène l'alliance à la victoire. Puis comment se déroule l'après-guerre côté vainqueur dans une fédération qui n'a connu rien d'autre que la guerre pendant plus de 100 ans dans la
suite directe (Par-delà la frontière).
Dans étoiles perdues, on reprend l'histoire côté Syndic après la paix entre les Mondes syndiqués et l'Alliance et on suit notamment l'histoire des
personnes qui vont mener la rébellion sur la planète de Midway face aux reste des Syndics.
Contrairement aux précédents opus de ce fork, l'histoire y est beaucoup plus entrainante.
Même si un fond de délire paranoïatesque subsiste, il n'est plus la caractéristique principale de l'histoire, et on peut enfin s'élever vers ce que fait de mieux cet auteur, c'est à dire nous faire vivre des batailles.
Bonus, l'attirance (mièvre) entre les 2 « chefs » de la rébellion de Midway est certes toujours d'actualité (on a jamais été aussi proche qu'il se passe quelque chose comme on dit), mais ça ne prend que très peu de place. On pardonne donc sans problème à l'auteur.
Côté psychologie, on est toujours dans le même tonneau : personnages caricaturaux mais comme c'est le troisième tome qu'on roule avec eux, de la profondeur commence à s'installer.
Bref, vous l'avez deviné, c'est pas pour la psychologie que je lis cette saga.
En se recentrant sur l'action, notamment de belles batailles terrestres, l'auteur redonne du souffle à ce fork, à tel point que j'ai eu l'impression de relire un des premiers tomes de la saga, tellement j'ai été pris dans l'histoire. Du grand plaisir donc.
Mâtiner l'ensemble de jeu de bluff et d'une planète (Midway), assez forte pour commencer à se faire respecter dans l'espace local, mais pas assez grosse pour être sûre de se protéger des Syndics revanchards... Le tout sans oublier que les Énigmas ne sont pas les voisins les plus sympathiques au monde et qu'il faut donc veiller au grain.
L'ensemble de ces contraintes et les actions en cours côté Midway génère ce qu'il faut pour se prendre (enfin ?!) réellement au livre et trembler quand les traquenards se pointent.
Note
Un
17/20 pour ce livre. Un troisième tome qui regagne en qualité, au point de se retrouver pas loin des meilleurs tomes de la saga.
Initialement je continuais de lire ce fork pour
continuer l'immersion dans l'univers de Jack Campbell ainsi que découvrir l'envers du décors, côté vaincus de la grande guerre, mais ce tome me donne plein d'espoir quant à la fin de ce fork avec le prochain tome.
L'histoire concernant le descendant, se passe fin XIXème siècle et fait directement suite au premier tome. Même si cette partie n'emporte toujours pas un très grand enthousiasme de ma part, je la trouve tout de même beaucoup plus entraînante que dans le premier tome.
Sans doute parce qu'on commence un peu mieux à cerner pourquoi le Bâtard a laissé des objets pour sa descendance et pourquoi tant de choses se passent autour de la découverte de l'héritage du Bâtard.
Cela permet de donner à tout le moins un lien plus tangible entre les aventure du Bâtard et ce qui arrive à son lointain descendant.
Du côté de Pierre Cordwain de Kosigan (le Bâtard), on le retrouve aux prémisses de la guerre de Cent Ans. Et pour le coup, du changement il y en a. Contrairement au premier tome où le Bâtard était à l'initiative, gérant son plan et avançant ses pions, on le retrouve plutôt dans une sale posture.
En effet, employé par les anglais, il se voit contraint de travailler pour la France... au risque de mettre en péril son premier employeur.
Le Bâtard devra réussir à mener avec brio ses 2 missions... qui se retrouvent mêlées à de sombres desseins.
Bref, chutes d'intrigues politiques emmêlées à prévoir... ainsi qu'une histoire pleine de rebondissements.
Côté « héros », le Bâtard a perdu son côté James Bondien. Peut-être est-ce la perte du contrôle de la situation qui le sort de sa zone de confort, ou bien l'auteur qui a voulu rectifié ce côté caractérisant le premier tome, mais clairement on est loin du « je m'en sors sans une égratignure ». Et moi, ça me plait. À noter que de Kosigan fait toujours montre de gouaille et d'astuce... pour notre plus grand bonheur.
Côté background, on retrouve l'univers du premier tome, la magie en plus discrète (mais non pas absente), puisque nous nous situons sur les terres du roi de France, qui désire plutôt l'éradication de l'ancien monde.
L'atmosphère se fait donc moins emprunte de magie et de poésie comme pouvaient l'être les terres de Champagne, mais on en apprend beaucoup plus sur l'ancien monde et les forces qui y siégeait.
On ne souffre donc pas de ce fait.
Un autre point d'amélioration sont les personnages secondaires qui sont clairement plus prégnant tant du point de vue utilité à l'intrigue, que du point de vue développement des personnages.
Fini le « de Kossigan-centrisme », place à plus d'âme chez les Loups du Bâtard que l'on peut réellement découvrir.
Enfin, comme le précédent tome, ce livre est un véritable page-turner : actions rocambolesques, humour et traits d'esprit, trahisons et contre-trahisons. Cela va sans dire, on ne s'ennuie pas une seule minute.
Encore une fois, la fin appelle impérativement à la lecture du troisième tome... Ça tombe bien, il vient de sortir récemment.
Note
Un 19/20 pour ce livre.
De belles amélioration comparativement au précédent tome sur l'aspect James Bondien du personnage principal et sur la densité des personnages secondaires, tout en conservant une ambiance mystique, des enchainements d'actions, des intrigues politiques à foison...
Bref je suis heureux !
Je lirai la suite sans aucun soucis... voire même j'y suis obligé.
Via Livraddict, je gère à la fois ma PAL, mais aussi ma wish-list.
Au-delà du listing de la PAL, ça permet aussi de rendre très vite compte quand un nouvel opus d'une de mes sagas est sorti ou non. Pratique.
Après j'ai toujours la possibilité de la voir physiquement car ma PAL est dans une bibliothèque dédiée, séparée des livres que j'ai déjà lu.
Ta PAL est-elle majoritairement constituée de livres papier ou électronique ?
Quasi-exclusivement de livres papier, car les seuls livres que j'ai exclusivement en version électronique sont des livres dont je n'ai pas de certitude que l'histoire va me plaire. Or comme j'ai une wish-list longue comme pour remplir les journées d'une retraitée, en théorie, peu de livres rentrent dans cette catégorie - en fait ceux qui me tentent vraiment malgré de mauvais commentaires par ailleurs dans la blogosphère.
De quelle manière détermines-tu le livre de ta PAL à lire ensuite ?
À l’exception des partenariats qui, vu mon rythme de lecture, passent en priorité si je veux tenir mes délais, je passe devant ma bibliothèque qui contient toute ma PAL et je la parcours des yeux et des doigts jusqu'à m'arrêter sur l'heureux élu.
Du coup, en fonction des moments, taille du livre, couleur, titre, nom d'auteur, position dans la bibliothèque... tout ou partie de ces critères vont entrer en jeu pour ma sélection.
La seule chose que je choisis plus systématiquement c'est si je veux un livre SF (partie haute de la bibliothèque) ou un livre de Fantasy (vous m'avez suivi... partie basse d'icelle). Ce critère là je le décide souvent avant d'arriver devant ma PAL, en fonction de ma dernière lecture et de mon envie du moment.
Quel livre est dans ta PAL depuis le plus longtemps ?
Probablement le Seigneur des guêpes.
Un livre d'un auteur que j'adore, mais que j'ai acheté avant de m’apercevoir qu'il n'écrivait pas seulement que de la SF.
Depuis, je me dis qu'il faut que je le lise, mais comme j'ai plein de livres de SF/Fantasy à lire... il s'enfonce allégrement dans ma PAL.
Quel est le dernier livre que tu as rajouté à ta PAL ?
Confessions d'un elfe fumeur de Lotus de Raphaël Albert si mes souvenirs sont bons.
En fait à tel point que, n'étant pas à jour, il n'est qu'à moitié référencé comme étant dans ma PAL, mais pas dans les livres que je possède. Va falloir que j'y remédie d'ailleurs.
Un livre qui est uniquement dans ta PAL pour sa couverture ?
Aucun.
Pour entrer dans ma PAL, un livre doit avoir au moins un résumé qui me plait ou bien une présentation faite par l'auteur qui m'a scotché.
Autant j'aime beaucoup les livres avec des belles couvertures, autant ce n'est qu'un "plus", qui ne déclenche pas l'acte d'achat (par contre ça peut me faire choisir une édition plutôt qu'une autre).
Et puis, comme dit plus haut, ça va jouer aussi sur mon choix d'un nouveau livre à lire. Un livre avec une couverture moche risque de rester plus longtemps dans ma PAL qu'un superbe ouvrage qui me fera de l'œil chaque fois que je passe devant.
Un livre qui est dans ta PAL mais que tu n’as absolument pas prévu de lire ?
Un livre que m'a laissé ma mère pour que je le lise, mais dont ni le pitch, ni le genre, ne m'inspire plus que ça.
Pourtant comme il est bien noté et a de bonnes critiques, je me vois mal ne pas le garder pour le lire... peut-être... un jour.
Un livre de ta PAL que tout le monde a lu … sauf toi !
Le trône de fer, tome 1 (et ses suivants) sont dans ma PAL, et je n'ai pas eu le temps de commencer à les lire, notamment parce que je suis la série TV, du coup, je n'ai pas d'impératif à les lire rapidement - mais ils seront lus pour sûr.
Un livre de ta PAL que tout le monde te recommande ?
Plus qu'un livre : un auteur qui m'est à chaque fois hautement recommandé, mais que je n'ai pour l'instant pas eu l'occasion de découvrir.
Le problème, c'est que vu comme il est hautement recommandé cet auteur, dès que je vais lire un de ses livres, je vais succomber et ça va ensevelir ma wish-list (et plus tard ma PAL) de plein de livres de ce monsieur (je n'ai qu'un livre de lui dans ma PAL - et ce sera sans doute le cas tant que je n'aurai pas vérifié que son style d'écriture me convient ou non).
Et vu la taille de ma PAL, pas sûr que ça soit une si bonne idée...
Un livre de ta PAL que tu es impatient(e) de lire ?
Plus qu'un livre, une saga. La roue du Temps. Je l'ai commencé plus jeune et lu jusqu'à la fin de ce qui était édité en français.
Depuis, je me l'achète dans sa jolie version intégrale, et je n'ai de hâte que la sortie du dernier tome de la saga dans cette édition pour m'en faire la lecture intégrale. Enfin, pour être plus exact, du tome à partir duquel, le délai de publication des derniers tomes fera que je n'aurai pas à attendre des années entre chaque tome pour connaître le fin mot de la prophétie concernant le petit Rand.
Suite de Premier sang et Déraisons et sentiment - tomes déjà chroniqués dans ce blog - ce dernier opus clos le cycle de la Première loi, même si d'autres ouvrages de Joe Abercrombie se passent dans le même univers (et que je ne manquerai pas de lire, soyez en assurés).
Dans ce dernier tome tout (ou quasiment) voit ses fils se dénouer et ses intrigues s'expliquer.
Les intrigants de l'ombre se révèlent, les objectifs de chacun s'affinent et entre eux, les pions se déchirent.
Tout dans l'action, nos "héros" semblent bien peu pour sauver ce qui doit l'être - ou à tout le moins ce qu'ils pensent devoir être sauver... ce qui est légèrement différent n'en doutez pas.
Un petit bémol tout de même sur le fait que je n'ai pas eu de surprise en voyant émerger les éminences grises (enfin les majeures) et leurs lots de trahisons.
Toutefois j'ai beaucoup aimé que l'ensemble virevolte entre bassesses et loyautés, entre gentils et méchants...
Comme on dit souvent, ce sont les gagnants qui écrivent l'Histoire, et c'est une remarque fort à propos concernant cet univers et les différents protagonistes.
Côté personnages, on continue à suivre ces personnages si denses et complexes qui nous font les adorés ou les exécrés (au choix). Et on en vient aux choix finaux, aux moments importants que chacun semble craindre ou espérer... pour le meilleur ou pour le pire.
Côté plume, cette dernière est toujours aussi fluide et acérée tout en gardant cette « justesse » en toute chose qui arrive à rendre cet univers si vivant et réaliste (enfin en tant qu'univers de Fantasy s'entend).
Ce troisième et dernier tome est pleinement dans la poursuite des 2 premiers et clos de manière magistrale cet arc de la narration - si ce n'est ce petit bémol sur l'absence de retournement de situation que j'attendais.
D'autres cycles de Joe Abercrombie dans cet univers existent, mais on a bien ici une trilogie complète qui se clos avec la dernière page de ce tome.
Note
Un 18/20 pour ce livre qui termine de manière grandiose cette épopée. Légèrement en deçà du second tome, surtout lié à l'absence de retournement inattendus, il reste toutefois excellent et permet de clore cette trilogie avec beauté, grandeur, et de sublimes combats..
Une saga que je ne peux que vous recommander chaudement.
Suite de Premier sang - premier tome que j'ai déjà chroniqué, j'ai commencé cette lecture avec plaisir en me rappelant la beauté du monde dépeint par ce premier tome.
À savoir, on commence directement à la suite du premier tome. Pas de rappel et de sentiments, pensez à relire un peu vos notes si votre lecture date un peu, car pour le coup, on reprend la situation peu de temps après la fin du tome d'introduction.
Dans une première partie, les différents groupes de protagonistes se placent (le front Nord entre l'Union et les « barbares », le front Sud entre l'Union et le Gorkhul et enfin l'expédition mystérieuse organisée par Bayaz dit le premier Mage.
Dans une seconde partie, l'action se déroule, les premiers combats et premières difficultés étant chassés par les suivant(e)s au rythme des pages que l'on tourne.
Pas de rythme effréné, mais une délicate balance entre scènes de réflexions / introspection et scènes d'actions.En tout état de cause, l'auteur sait très bien mener sa barque, et jamais je ne me suis ennuyé, happé que j'étais par l'univers, par l'action et les différentes conséquences associées.
Côté personnages, on continue à en apprendre sur ces personnages si denses et complexes. On apprend leurs peurs, expliquant, en partie, certaines de leurs réactions ; leurs désirs, leurs espoirs... Tout se mêle pour découvrir toujours plus ces personnages hauts en (mé)faits.
On assiste aussi aux changements que les évènements vécus produisent sur chacun d'eux. Et force est de constater que je trouve ces changements parfaitement crédibles, tant ils sont amenés au fur et à mesure des épreuves.
Toujours à propos des personnages, on se balade toujours dans les zones de gris. Ce qu'on apprend ne permettant que de rentre plus humain encore ces êtres d'encre et de papier.
Côté plume, cette dernière est toujours aussi fluide et acérée tout en gardant cette « justesse » en toute chose qui arrive à rendre cet univers si vivant et réaliste (enfin en tant qu'univers de Fantasy s'entend).
Ce second tome, pleinement dans la poursuite du premier, augmente en intensité et en enjeux.
Car si l'histoire avance, des trames se tissent et se défont. Si on en apprend toujours plus sur l'univers de cette série et les motivations de chacun, on reste toutefois suspendu à la suite tant rien n'est résolu à la fin de ce tome... et qu'on sent planer l'œuvre d'éminences grises... restant encore à dévoiler.
Questionnement
Ah oui tout de même, petit aparté, je n'ai rigoureusement pas compris le pourquoi de ce titre. Si quelqu'un peut m'éclairer de ses lumières ?
Parce qu'autant le premier tome, avec Premier sang, ça correspondait bien à l'esprit d'une mise en place, autant là, c'est capillotractée pour arriver l'expliciter.
Note
Un 19/20 pour ce livre qui en plus de tout le bien que j'ai pu dire du premier tome, continue sur la lancée en s'améliorant avec plus d'actions et plus de suspens sans rien perdre dans la complexité de l'univers et des personnages.
En fait, je vais même directement continuer avec le dernier opus pour avoir le fin mot de l'histoire.
Vous vous en doutez donc, je ne peux que vous en conseiller la lecture.
Les explications sur le comment ils en sont arrivés là sont notamment intéressante pour ceux qui comme moi ne connaissent rien du monde (cruel) de la fabrication d'un livre.
Les éditions du Caïman
Les éditions du Caïman sont elles aussi spécialisées dans le polar (ainsi que dans la littérature jeunesse... mais activité qu'ils semblent avoir cessé pour l'instant du fait de leurs difficultés).
Là encore, des explications quant au comment et au pourquoi leur demande de souscription.
Projet actuellement financé à 60 %, à aller lire en détail sur leur projet Ulule.
Les oiseaux de papier
Enfin dernier projet, il s'agit de celui de la maison d'éditions Les oiseaux de papier, petite maison d'édition bretonne qui cherche à trouver une alternative à l'emploi de ces sociétés de diffuseurs-distributeurs pour avoir une chance de s'en sortir correctement.
Moins dans l'urgence, mais dans la même perspective au final, je vous laisse découvrir leur projet.
Cela dit, cet arc s'inscrit pleinement dans les évènements qui lient tous ces livres. De ce fait, la lecture des tomes précédents de la série : Torche de la liberté et de ceux de la série principale (En mission et L'Orage gronde) est indispensable pour pouvoir suivre les rebonds militaro-politique entre les divers protagonistes que sont l'Empire de Manticore, Mesa et la Ligue solarienne, et la République de Havre. Il est de plus très pertinent de lire au préalable L'ombre de la liberté, afin de ne pas s'auto-spoilé certains détails.
Ça peut sembler un peu confus comme ça, mais bon, on arrive pas au 6ème tome d'un fork d'une série principale en contenant 13 sans un minimum de bagages.
On peut toutefois noter que la lecture du seul arc La couronne des esclaves - Torche de la liberté - Les bas-fonds de Mesa peut se faire en restant totalement cohérent et compréhensible, mais clairement, vous louperez plein de subtilités et de plus, ce ne sont clairement pas les meilleurs tomes de la saga (même si ce dernier est bien meilleur que les précédents que je n'ai pas chroniqué car lu avant la tenue de mon blog).
Impression
Après cette digression sur la place de ce tome dans le cycle, passons au contenu.
Comme d'habitude avec cette série, et de manière générale avec l'Atalante, les couvertures sont, je trouve superbes.
Comme d'habitude avec cette série, le livre anglais a été découpé en 2 tomes - à priori pour éviter de faire un livre trop épais. C'est sans doute vrai, mais ça coûte un bras du coup. D'un autre côté, quand on en arrive là dans la série, on est tellement accro que de toute façon, on n'est plus à ça près.
Un bon opus qui clos le cycle d'espionnage s'intéressant aux agissement de Cachat (République de Havre) et Zilwicki (Empire de Manticore), initialement dans deux camps en guerre, mais qui, la paix passant par là, ont l'occasion de faire des étincelles en s'associant.
Ce tome permet de faire le lien et de préciser des éléments présents en marge dans le cycle principal, mais toutefois essentiels quant à leurs conséquences.
Contrairement aux autres tomes, pas (ou très peu) de partie liée à l'espace, mais retour sur terre où les auteurs peuvent exprimer la partie militaire liées à des engagements terrestres.
L'action est prenante, et réussie à allier tactique militaire et récit au cœur de l'action.
Pour ceux qui aiment, c'est très bon.
À titre personnel, je préfère les combats spatiaux car il manque ici la composante temps et tension dans l'attente d'un résultat qui n'est présente que dans les combats spatiaux du fait des distances d'engagement, mais c'est vraiment très bon quand même.
Côté scénario, c'est plutôt basique. Nos espions sont là pour découvrir une information, et pour ce faire, vont devoir... improviser.
Pas / peu de chamboulement dans ce scénario très linéaire, mais qui fait le job.
On y découvre par ailleurs pas mal de détails sur la structure qui sous-tend l'alignement mesans - cet ennemi dans l'ombre sur lequel la lumière se fait de plus en plus - et ainsi mieux saisir les forces / faiblesses de cet ennemi... ainsi que leur véritable objectif.
C'est donc un tome, au-delà de l'aspect action, qui apporte beaucoup sur le background de l'univers.
Un grand plus quand on est fan de cette série.
Note
Un 16/20 pour ce tome. Un bon opus de cette série annexe et qui apporte pas mal d'informations sur l'univers et fourni de belles batailles terrestres.
Le scénario trop linéaire ne permet pas d'obtenir plus qu'un 16 selon moi, mais permet de clore en beauté l'arc de La couronne des esclaves qui pour le coup était en deçà des autres tomes de la série principale ou annexe en terme de qualité.
Je vous en conseille donc la lecture.
De manière générique l'ensemble de la série, et particulièrement la série principale d'Honor Harington est un vrai délice que je recommande chaudement, pourvu que le space-opéra militariste, avec des bases scientifiques ne fasse pas peur.
Et voilà le travail.
D'ailleurs, si vous avez des idées d'amélioration ou de choses non encore présentes, n'hésitez pas. Je ne sais pas quand, mais si l'idée me plait, je mettrai mes mains dans le cambouis informatique du code du blog pour en tirer le meilleur :-).
Sur ce, je vous laisse, j'ai une chronique à rédiger il parait.
Second et dernier tome de la série (chronique du tome 1), encore une fois, ce tome se distingue par la superbe de la couverture.
Une remarque toutefois en passant, c'est dérangeant je trouve de retrouver qu'une seule étoile sur la couverture d'un second tome. Il est vrai que cette étoile représente la disposition des cités de Iolthän, mais du coup j'ai failli ne pas l'acheter craignant que ça soit le premier tome et non le second (quand on fait vite, c'est pas le texte sous l'étoile qui saute aux yeux).
Lu dans le cadre de la lecture commune organisée par Cassie 56, vous me trouverez ici à découvrir mon premier Gemmell. Enfin c'est faux, c'est mon premier de monsieur en fait.
Cette lecture commune ayant pour avantage de me faire découvrir cet auteur avec un livre seul, sans entrer dans une série à rallonge (ce qui est toujours un tantinet gênant quand on ne connait pas l'auteur).
L'histoire tient de la légende à la fois car narrant une légende (ou plus exactement narrant la réalité derrière la légende), ainsi que du fait de l’apparente simplicité de l'écriture. J'ai presque eu l'impression de lire un conte tant l'écriture est fluide et les descriptions fournies sont juste au niveau nécessaire pour que l'on s'imagine le monde mais pas plus.
Par contre, contrairement à un conte, il s'agit d'un belle histoire avec de vrais rebondissements et des personnages (presque tous)très intéressants, y compris pour les personnages secondaires (et qui sont assez nombreux). Un style très épuré donc, digne d'une légende qu'on se raconte au coin du feu.
Côté histoire, celle-ci n'est pas d'une complexité inouïe, mais alliée au style épuré, remplit parfaitement sa fonction et contente le lecteur.
Le rythme, alliant temps fort et temps de réflexion est parfaitement dosé, et les 400 et quelques pages du roman s'envolent très vite.
Le point fort de cette histoire est indubitablement les protagonistes qui savent conserver leur part de légèreté tout en maniant beaucoup de gris et s'appuyant sur une grande profondeur de caractère, à l'instar de l'Étoile du matin, devenant héros malgré lui (ou alors en accord avec son seul subconscient) ou d'Owen, le barde qui nous conte cette histoire.
Ce premier m'a d'ailleurs beaucoup fait penser à Han Solo : contrebandier au grand cœur qui tout en clamant ne pas y toucher, plonge la tête la première :-) Si vous vous souvenez que je suis fan de Star-Wars, vous ne pouvez que le prendre pour un compliment.
Note
Un 17/20 pour ce
livre.
Un livre entrainant, fluide et agréable à lire qui est bien plus que ce qu'il laisse penser au premier abord. Malgré une histoire sans grande prétention, cette dernière soutient parfaitement une brochette de personnages tout en nuances et chacun avec sa sensibilité et sa vision du monde.
Une très bonne note du fait de ce côté "magique" de réussir à lier légèreté et densité.
Une chose est sûre, c'est un style d'écriture très agréable que je découvre et qui ne fait que confirmer tout le bien que j'ai pu entendre de l'auteur.