Récit
Inspirés par Celui-qui-marche-sur-l'eau, des millions de pèlerins s'embarquent pour un long voyage qui doit les conduire dans le Vide, situé au cœur de la Voie lactée.Leur arrivée déclenchera l'expansion de cet univers artificiel et sonnera le glas de notre galaxie.
Ceux qui souhaitent empêcher le pèlerinage du Rêve vivant n'ont plus beaucoup de temps devant eux ! En fuite, poursuivie par toutes les Factions du Commonwealth, la Rêveuse Araminta comprend qu'elle ne peut pas échapper à son destin. Elle décide de reprendre le contrôle de la situation et d'affronter le Rêve vivant, expérience qui la transformera d'une manière tout à fait extraordinaire.
Impression
Ce livre, dernier tome de la trilogie du Vide, se passe dans le même univers que la tétralogie de l'Etoile de Pandore. 1 500 ans plus tard très exactement.Les progrès de la science humaine fait qu'on y retrouve nombre des protagonistes de cette tétralogie, mais sa lecture n'est pas obligatoire pour attaquer cette trilogie.
Suite du premier tome (critique à lire ici) et second tome (critique à lire par là), on y retrouve un Commonwealth en pleine déconvenue : certes la menace physique des autres extra-terrestres a été gérée... mais la Terre et l'ANA, cet ensemble d'esprit qui dirige le Commonwealth de manière éclairée n'est plus.
Côté humains, seuls les penseurs (Inigo, Araminta, et Gore dans l'ordre) semblent encore en mesure de contrer Les accélérateurs (une des faction de la branche Haute) et le Rêve vivant de réaliser le pèlerinage et ses conséquences directes à savoir l'expansion du vide et la fin de cette galaxie.
Côté extra-terrestre, seuls les Raiels et peut être les Anomines semblent avoir un mot à dire.
Ce troisième tome clos donc les intrigues et tactiques mises en place lors des deux précédents romans. L'action prédomine... il ne reste plus qu'à savoir sur quel cheval miser... La technologie Raiel? Les penseurs et leur contact avec le vide ? Ou bien les Burnelli ?
Contrairement aux tomes précédents, l'alternance SF/Fantasy entre le monde dans le Vide et le monde à l’extérieur, qui donnait un plein de charme aux tomes précédents, est très restreinte. À contrario, l'action se déroule maintenant au cœur des deux univers afin de résoudre cette crise entre le Vide et le reste de la galaxie.
Ce livre est donc la conclusion de cette trilogie, et cela se sent bien. Plus ou peu de nouvelles intrigues mises en place. On déroule tout ce qui a été mis en place précédemment. Cela étant dit, cela ne veut pas dire que les rebondissements et le rythme ne sont pas là.
Au final, une petite déception dans la partie finale de ce roman, qui ne permet pas d'expliquer correctement à mon sens, le pourquoi de certaines chronologies. Un petit bémol très relatif toutefois, tant l'univers est prenant et qu'il est agréable de se faire surprendre par certains points qui restaient en suspens.
Note
17/20 : Un space-opera bien mené, une jonction SF / Fantasy (moindre), et un petit bémol sur la façon de mener la fin de cette trilogie.La saga en elle-même, tous tomes compris, vaut un bon 19/20 : à recommander donc... C'est un bonheur pour vos pupilles.
Série : Cycle du Commonwealth
La Saga du Commonwealth
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La trilogie du vide
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Les naufragés du Commonwealth
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