Un nouveau cycle - Alliances éternelles, T01 de Sandrine Rocchia Lebreton

Couverture livre - critique littéraire - Alliances éternelles - un nouveau cycle

Récit

Catherine Vallin a 34 ans. Elle est mariée et a une petite fille de 3 ans. Apparemment, rien d'exceptionnel, rien de vraiment hors norme pour des humains. Mais étrangement, elle porte en elle un besoin de magie et a la sensation d'être différente, pas vraiment à sa place dans ce monde. Elle a aussi l'impression d'avoir vécu un amour magnifique auprès d'une âme-sœur.
En réalité, Catherine a oublié sa vie antérieure.
Dans un lointain passé, elle était Enya, première Princesse Gardienne. Mariée à son âme-sœur Liam, leur couple marqua profondément le monde magique. Leur communauté, les Gardiens, des êtres mi elfes-mi fées, tous dotés de pouvoirs différents, attendent leur renaissance.
C'est mille ans plus tôt qu'Enya et Liam perdirent la vie en bannissant un sorcier noir, Marwam, désireux d'asservir le monde surnaturel et humain. Pourtant, le temps presse, le bannissement des mille ans arrive à son terme, et l'horrible Marwan reviendra, immanquablement...
Les âmes-sœurs sont probablement la clé de l'avenir de la communauté magique.
Mais personne n'a la moindre idée d'où ils sont.
En parallèle de notre monde contemporain, Catherine va basculer dans le fantastique puis se découvrir une destinée extraordinaire. Vous en rêvez aussi ?


Remerciements

Pour commencer, ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat
Livraddict / Sandrine Rocchia Lebreton.
Je tiens donc à remercier sincèrement les personnes qui m'ont permis de participer à ce partenariat.
Par ailleurs, j'ai été très touché que l'auteur prenne le temps de dédicacer son  livre tout en allant voir qui allait lire son livre.
C'est peut être bête, mais ça fait réellement plaisir quand on reçoit l'ouvrage.

Impression

Le début de la lecture m'a laissé quelque peu échaudé. En effet, à la lecture de la quatrième, je ne m'attendais pas du tout à tomber dans un roman typé Young-Adult.
Il faut dire que les premières pages commencent fort en citant du Twilight comme vision de l'amour... J'avoue avoir hésité à refermer rapidement ce livre devant de tels propos.
Cela dit, comme il s'agit d'un livre que j'ai reçu dans le cadre d'un partenariat, il était nécessaire que je réalise cette lecture, ne serait-ce que par respect vis à vis de l'auteur.
D'ailleurs, ce sentiment de style Young-Adult persiste tout au long de la lecture, avec cette impression de relations amoureuses inéluctables, de jeu de séduction digne de "premier baiser" ou de réactions assez juvénile sur le sujet (ou sur d'autres sujet... L'amour inconditionnel des parents pour leurs enfants en fait partie par exemple).
Nota : je tiens à préciser qu'à mon avis, beaucoup de lectrices (moins les lecteurs, mais ne soyons pas sexistes, chacun a sa sensibilité propre) sont beaucoup plus désireuses de ce type d'histoire, et du coup, le ressenti n'en sera que meilleur par rapport à celui exposé.

Donc hormis ce côté amourette, on retrouve de fait (toujours ce côté YA) un univers très manichéen. Les gentils sont issus des créatures de la nature et les méchants plutôt axés mort-vivant ou lycanthropie, avec les sorciers (humains évolués ?) entre les 2 qui choisissent leur camp de manière tranchée selon leurs affinités.

Dis comme ça, ça semble assez plat n'est-ce pas ? Et bien c'est là que prend le tour de force de l'auteur (oui j'aime pas féminiser les professions qui ne le sont pas de base). Car non seulement elle arrive à faire émerger une histoire cohérente de ce background, mais en plus, elle s'en nourrie.
Le côté machiavélique des allégeances est clairement assumé, et retranscris dans l'origine de chaque caste. Bref, l'univers de ce roman s'accorde pleinement et entièrement avec ce côté "simpliste" du bien et du mal.

Et force est de constater que cet univers est prenant. Avec ce côté un peu enfantin qui nous fait découvrir un monde féérique qui s'est raccroché au monde humain pour survivre. Pas de doute, l'univers associé est riche et bien ficelé.

Côté rythme, bien qu'il s'agisse du premier tome d'une saga (la fin en cliffhanger ne laisse aucun doute à ce sujet), le livre ne tombe pas dans la chausse-trape du tome d'introduction.
Certes, on découvre ce monde au côté de l'héroïne principale Catherine / Enya qui réapprend ce monde magique, mais il y a bien de l'action, des choses qui se trament... et se résolvent (ou bien restent en suspens pour la suite).

L'histoire en elle-même n'est pas très novatrice et reste dans l'archétype de ce type de littérature (on retrouve l'idée de la prophétie / découverte de pouvoirs / sauveur du monde) mais l'ensemble est suffisamment bien mis en scène et raccordé à l'univers de l'auteur, pour que ce type d'histoire colle parfaitement à l'ambiance créée.

Note

Un 15/20 pour ce livre.
Au final, bien qu'ayant un traitement trop machiavélique et trop young-adult pour me complaire totalement, l'univers est très agréable à découvrir et l'histoire suffisamment attrayante pour que non seulement j'ai aimé ce livre, mais au point que j'en lirai bien la suite pour en connaître la suite.
Pour celles et ceux que les lecture trop machiavéliques / YA ne dérangent pas, je pense que vous y trouverez parfaitement votre bonheur. Pour les autres, sans être le livre du siècle, il se lit très bien... et on en redemande même.

Série : Alliances éternelles

  1. Un nouveau cycle (chroniqué)
  2. Le cycle du pardon (non lu)

Le sang - Le dernier souffle, T02 de Fiona McIntosh

Couverture livre - critique littéraire - Le dernier souffle - tome 2 - le sang

Récit

Le destin de trois royaumes ne tient plus qu'à un fil lorsqu'un jeune guerrier se lance dans une quête éperdue pour lever la terrible malédiction qui pèse sur lui. Le général Wyl Thirsk de Morgravia a vu son meilleur ami se faire décapiter, sa sœur torturée et l'homme qui l'a élevé envoyé à une mort certaine - tout ça par la faute de son souverain, le sinistre et cruel Celimus. Et voici que ce roi haïssable vient de jeter son dévolu sur Briavel - le royaume voisin dont la jeune et jolie reine Valentyna paraît condamnée à une alliance politique que son cœur refuse. Pour sauver celle qu'il aime de ce piège mortel, Wyl n'a plus d'autre choix que... trahir et se battre. Mais le destin est retors et Wyl va être emporté bien loin des machinations diaboliques de l'odieux Celimus. Comme la guerre menace aux frontières Nord où le roi des Barbares ourdit ses complots contre le Sud, Wyl doit absolument trouver celui par qui lui est venu le don - et enfin maîtriser ce maléfice qui a plongé sa vie dans le chaos et menace de détruire les trois royaumes.

Impression

Je donne le ton : attention coup de cœur (la suite) !
Car pour commencer par le résumé, ce second tome continue dans la lancée du premier, l'introduction en moins. C'est donc du très très bon
(vous pouvez notamment relire ma chronique du premier tome).

Pour resituer la chose, nous nous trouvons dans un monde médiéval et classique à l'extrême.
La magie y est toujours présente, mais bien que plus présente que dans le premier tome, on découvre aussi son coût qui explique notamment le fait qu'elle se fasse si rare. Et ça, c'est ce qui permet d'avoir un roman où la magie ne fera pas tout (et c'est bien... enfin je trouve).

Durant ce livre on continuera de suivre les aventures du général Wyl (le bon) et de son archétype opposé le roi Celimus, sadique et maléfique à souhait. Encore une fois, même si on s'enferme dans la classique lutte du bien contre le mal, présente dans les grands classiques de la fantasy, l'ensemble de l'histoire apporte fluidité et envie de découvrir la suite qui permet à ce que ça ne soit pas un écueil.
Et pour cause, même si l'univers et les protagonistes sont des archétypes de la Fantasy (preux chevalier, prince jaloux et sadique, mercenaire au grand cœur), l'histoire qui leur est associée n'est pas qu'une adaptation d'un classique du genre. La trame de l'histoire sort des sentiers battus et accompagne ces archétypes pour en faire... autre chose.

Côté rythme, ce dernier est plus intense que dans le premier tome. De fait, passé l'introduction, place au déroulement du récit. Cela étant dit, il ne s'agit pas d'un rythme démentiel. Et bien que celui-ci soit assez soutenu, on trouve le temps de bien pouvoir intégrer les différentes implications des différents revirement pour les différents groupes de personnages que l'on suit.
L'intrigue qui se densifie avec l'arrivée de nouveaux protagonistes et de certaines révélations est toujours aussi prenante et on ne peut continuer à lire pour voir où tout cela va terminer.

Côté plume, comme pour le premier tome, il est à la fois vif et brusque dans les combats, mais sait aussi se faire poétique et contemplatif à d'autres moments. Une véritable osmose avec l'histoire que cette plume supporte.

Même si j'avais prévu à l'avance pas mal de points de l'histoire, la façon dont les choses se déroulent dans les détails permet de garder tout l'intérêt à l'histoire.

Note
Un 20/20 pour ce livre. Vous l'aurez compris, et comme pour le premier tome, entre une plume qui s'adapte au récit, des personnages bien décrits et dont les affres nous donnent envie de suivre leurs frasques, j'ai été subjugué par ce livre que je vous recommande fortement. Restant dans les grands canons de la Fantasy médiévale, l'auteur a su ajouté des éléments qui permettent à cet univers de se démarquer. À très bientôt donc, pour le dernier tome de cette saga.

Série : Dernier souffle (Le)

  1. Le Don (chroniqué)
  2. Le Sang (chroniqué)
  3. L'Âme (chroniqué)

Le sentiment du fer - Récits du Vieux royaume T03 de Jean-Philippe Jaworski

Couverture livre - critique littéraire -  Le sentiment du fer - Récits du vieux royaume

Récit

Retour au Vieux Royaume ! 
« J’ai quand même un ragot à vous servir, et du lourd ! Figurez-vous que ce n’est point avec moi que les elfes ont commencé à grenouiller dans les affaires de l’État. Bien loin de là ! Il y a deux bons siècles, déjà, au moment de l’Émancipation de Ciudalia, ils nous ont joué un tour à leur façon. Et les marles en tâtent tellement pour la barabille que l’un d’entre eux, sans même pointer son joli minois dans notre belle cité, nous a tous jetés dans une sacrée flanche ! Jugez-en par vous-même ».

Cinq nouvelles comme autant d’étapes dans l’histoire cruelle et tumultueuse du Vieux Royaume, le monde créé par Jean-Philippe Jaworski dans Janua Vera et Gagner la guerre.

Impression

Voici le second recueil de nouvelles se situant dans l'univers du Vieux royaume, au côté du recueil de nouvelles Janua Vera (excellentissime) et du roman Gagner la guerre (presque tout autant jouissif).
Si vous ne connaissez pas... Foncez les lire, vous ne pourrez être déçus. Je les ai malheureusement lus avant la tenue de ce blog, pas de chroniques à l'horizon donc... Mais c'est du très très bon.

Le thème de ce recueil est sans conteste la guerre et ses conséquences dans le démantèlement du Royaume de Léomance. Voici donc le détail nouvelle par nouvelle :

Le sentiment du fer

Nouvelle où l'on suit les péripéties d'un voleur devant escamoter un objet très bien gardé. Réunissant le style à travers l'utilisation de l'argot des voleurs et l'action, cette nouvelle est vraiment très agréable. On a même parfois l'impression de retrouver notre cher Benvenuto... Un vrai délice donc. D'autant que les calculs politiques ne sont pas très loin... et laissent le sentiment d'être raccord avec Gagner la guerre sur ce point là.

L’Elfe et les Egorgeurs

Cette nouvelle met en scène un barde elfe qui, pour retrouver son inspiration, se trouve le besoin de frayer avec l'Homme et ses activités, certes sales, mais ô combien inspirantes, notamment la guerre.
Se joue ici un jeu entre des soudards qui voient dans le barde une victime toute désignée et un barde elfe. Mais avec les elfes, tout n'est pas forcément ce qu'il parait.
Une nouvelle sympathique côté dialogues, mais qui n'a pas réussi à m'emballer côté scenario. C'est la seule nouvelle qui m'a déçu.

La Troisième Hypostase

Une nouvelle où, chose qui n'est pas fréquente avec Jaworski, on peut découvrir la magie à l'œuvre… mais aussi le prix à payer qui va avec.
Une nouvelle que j'ai, personnellement, beaucoup aimée montrant la magie mais tout en lui laissant un « châle » de mystère mâtiné d'une douceur au goût amer.

Désolation

Une très bonne nouvelle, se calquant sur l'épisode de la traversée de la Moria du Seigneur des anneaux, mais détourné comme il se doit pour faire partie de l'histoire du Vieux royaume.
On y découvre ainsi les nains, gnomes et gobelins, qui ne sont qu'à peine évoqués dans les précédents opus relatant l'histoire du Vieux royaume.
Un très bon texte, qui nous rappelle que dans le Vieux royaume, la naïveté n'est pas de mise.

Profanation

On assiste ici au procès d'un détrousseur de cadavres qui essaie, tant bien que mal de sauver sa peau par un plaidoyer aux manœuvres scabreuses.
Une nouvelle où l'on plonge dans « l'après-bataille » et où l'on découvre un écosystème qui se met en place après que le temps des (l)armes est passé.
Un récit entrainant et avec une fin particulièrement bien ficelée.

Note

Un 17/20 pour ce recueil.
Un indispensable pour tous ceux qui ont aimé se plonger au sein des récits du Vieux royaume.
Pour les autres, vous y découvrirez la gouaille, l'humour et la saveur des mots sous la plume de l'auteur. Bref, vous comprendrez que vous ne pouvez passer à côté de ce livre, sauf à lire l'un des 2 autres qui forment les récits du Vieux royaume !

Série : Récits du Vieux royaume

  1. Janua Vera (déjà lu)
  2. Gagner la guerre (déjà lu)
  3. Le sentiment du fer (chroniqué)

Le réveil de la Force - StarWars épisode VII

Starwars épisode VII - le reboot de la force

Récit

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga StarWars, 30 ans après les événements du "Retour du Jedi".

Impression

Une fois n'est pas coutume, parlons cinéma. Car oui, je suis fan de StarWars avec un bon nombre de lecture de l'Univers Étendu (Legends) à mon actif.
Ayant passé un délai de politesse, je vous livre ici mon impression. Attention, car de fait, des spoils il y en aura... Vous savez à quoi vous vous exposez.
Donc commençons par le commencement et faisons abstraction du fan qui est en moi.

Qu'avons-nous alors ?
Un film qui retranscrit plutôt bien l'univers StarWars. De jolies batailles, des scènes plutôt bien jouées, de très beaux effets spéciaux.
À part des problèmes de cohérences dans le script (mais j'y reviendrai), c'est plutôt réussi.
Et surtout le point le plus important, l'univers et l'esprit StarWars sont bien repris : on y retrouve la lutte bien / mal, la quête spirituelle,...
Bref, pour tout ceux qui connaissent StarWars que de nom, ça le fait plutôt bien.

Oui mais voilà, StarWars, c'est pas parce que Disney vient d'en acheter les droits qu'on peut en faire n'importe quoi... Enfin qu'on devrait pouvoir en faire n'importe quoi... Parce que là c'est clairement le cas.

Scénario

Côté scénario, plus désespérant tu meurs... Je veux dire, on a alléché les fans pendant plusieurs années, nous disant qu'enfin on aurait la suite... Tous les fans rêvaient en leur intérieur qu'on mette sur écran la croisade noire du Jedi fou, trilogie de Timothy Zahn relatant les soubresauts de la fin de l'Empire et qui est, à ce qu'il me semble, la partie la plus adulée de l'univers étendu...
Mais non... Ce qu'on nous donne c'est de l’auto-plagiat.
Sérieusement, allez lire un résumé de l'épisode IV (Un nouvel espoir), et comparez le à l'épisode VII... Non rien ne vient ? Vraiment ?
Non parce que presque l'ensemble du script de l'épisode VII est une resucée de l'épisode IV, aux appellations prêtes.
Découvrir un nouveau Jedi inconnu sur une planète désertique ? Check
Guerre Alliance Rebelle contre Empire : check
Une super-arme qui détruit des planètes : check
Une base de la rébellion qu'il faut sauver de la destruction : check
Faire sauter toute une base / planète avec 15 pauvres chasseurs : check
Mettre des plans secrets dans un droïde : check...

Bon je m'arrête là parce que tout est à l'avenant. D'ailleurs, si vous voulez faire un petit comparatif, je vous recommande
ce site, vraiment truculent à lire, même si par trop mesquin et orienté à mon goût.
La vraie question reste donc "Nonnnnn... Pourquoi ?!?" : je veux dire qu'on ne veuille pas suivre l'univers étendu parce qu'on vient de racheter les droits pourquoi pas... Mais du coup, si on est en manque d'inspiration, autant aller y piocher les idées qui sont présentes à foison...

Cohérence

Bien que rédhibitoire pour tout bon fan que de se voir pondre une resucée de ce qui a été fait avant, le pire c'est que rien n'a été fait pour que l'ensemble est une cohérence.
Recommençons tout donc... mais en moins cohérent.

Des exemples ? (oui je vais en donner même à celui qui a dit non au fond là).

On se situe 30 ans après Le retour du Jedi, qui se terminait par la victoire de l'Alliance Rebelle sur l'Empire et s'en allait vers la naissance de la Nouvelle République.
Et que voyons nous arriver dans l'épisode VII ?
Une Résistance... Contre qui résiste-t-elle ? Pourquoi n'est-elle pas liée à la République (oui parce qu'avoir une base secrète, ça sous-entend qu'on n'est pas en odeur de sainteté quand même) ? Et si la Résistance n'est pas l'armée de la République... Elle est où cette armée justement ? Parce que globalement, après s'être fait dégommer un système stellaire entier, bah y a que la Résistance et ses 15 chasseurs pour sauver les meubles...

Un autre ? Rappelez vous combien de temps il a fallu à Luke pour apprendre à maitriser la Force et le combat au sabre... Bah dans l'épisode VII, on apprend que c'était une vraie lopette le Luke. Non parce que non seulement Rey en 15 minutes chrono elle devient une pro de l'escrime Jedi, mais elle apprend aussi à contrer les attaques mentales et à faire de la confusion mentale en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Mais pire, elle fout une toutoune royale au grand méchant... Mais qui a bien pu lui apprendre ses techniques Jedi à ce pauvre Sith ? Pour le final, je ne sais pas, mais par contre la base, elle vient de Luke himself... Et mieux, il a quand même réussi à tataner l'ensemble des autres élèves de Luke... Tout ça pour se faire défoncer par une fille qui a appris le tout par induction de l'esprit... Franchement Luke ! Pourquoi monter une académie Jedi ? L'apprentissage instantanée est tellement plus cool Oo. Et à quoi pensait le conseil Jedi du temps des épisodes I à III ? De vieux réac ?
Ah oui en passant... Euh pourquoi tu n'as pas rectifié le tir Luke avant de t'en aller en retraite ? Ça manque un peu de pertinence là pour le héro de la Rébellion non ?

Je passe rapidement sur le fait que l'Empire c'était déjà fait niquer la première étoile noire de la même façon (je vous laisse imaginer le cours de risque industriel sur la perte du retour d'expérience basé sur cet épisode) ainsi que sur celui que la Nouvelle République n'a pas su voir venir que les reliquats de l'Empire construisait une jolie planète de la mort... Je veux dire, ça demande tout plein de ressources... Et déjà que l'Empire avait eu du mal à construire une lune, alors une planète Oo.

Quant à la partie sur le fait que le mythe des Jedi est vrai... Comment dire que soit l'ensemble des personnages ont subi un putain de lavage de cerveau, soit y avait trop de punch au moment de la rédaction du script. Je veux dire qu'on est dans une galaxie où y a 30 ans, un Jedi a réussi à débarrasser la galaxie du joug de 2 seigneurs Sith et restaurer la Nouvelle République. Et même qu'avant, y avait même des Jedi à foison dans la galaxie pour y faire régner l'ordre et la justice... 30 ans c'est un peu short pour faire un mythe non ? Vous croyez pas ?

Enfin, même au niveau du scénario, et faisant abstraction des épisodes I à VI, du style : "je veux Finn et le droïde en parfait état" et scène suivante, on voie le premier ordre réaliser un bombardement pour les débusquer, ou encore le coup du X-Wing poser dans le village qui n'interpelle pas du tout les stormtroopers dans l'assaut.
Quant à savoir pourquoi Finn, éboueur sur la planète super-arme se retrouve :
i) sachant quel est le point faible de la planète (on parle pas d'une imprimante là quand même) tout en ne sachant pas comment procéder
ii) dans la force d'attaque pour récupérer les données de la première scène.
Y a quand même plus que du manque de cohérence là.

Mention spéciale en passant pour la capacité de lire dans l'esprit du seigneur Sith. Je veux dire pourquoi avoir tué le vieux qui possédait la carte sans lui lire l'esprit (avec la quasi certitude qu'il l'ait visionnée au moins une fois) et le faire sur Rey dont personne n'est sûr qu'elle a pris connaissance des données...

Et mention très spéciale pour le pouvoir obscur de la force qui permet de garder un super brushing sous un casque...

Bon je m'arrête là (mais promis, j'en ai encore plein sous le coude au cas où), vous comprenez par là que clairement, d'un point de vue scénario et cohérence c'est plus que bidon, c'est du TGCM (i.e. Ta Gueule, C'est Magique).

Note

Un 04/20 pour ce film. En effet si le film est sûrement une bonne opération marketing en ciblant les nouveaux venus dans l'univers de StarWars et que la réalisation est en soit pas mal, la resucée du scénario de l'épisode IV alors qu'un univers entier lui temps les bras est criminel.
Pis, s'affranchir de la cohérence avec les épisodes I à VI ne signifie qu'une chose : Disney reprend le concept sans être gêné aux entournures pour le faire fructifier au mieux. Les fans, l'univers précédent, on s'en contrefiche. On a pu dire (et moi le premier) beaucoup de choses sur les épisodes I à III, mais à tout le moins, ils respectaient les épisodes IV à VI en termes de cohérence.

Au final, j'ai juste l'impression que Disney a volé mon StarWars pour en sortir un reformater pour engranger le plus de fric possible en limitant au minimum les efforts.
J'eusse été l'un des acteurs de la seconde trilogie que j'aurai préféré me pendre que de prendre part à une telle mascarade.

Voilà, c'était le cri dépité d'un fan désavoué... Je ne sais ce qu'en pense Georges Lucas, mais je ne suis pas sûr qu'il ait tellement bien fait de vendre tout à Disney au vu du résultat.

Enfin l'avantage, c'est que côté produits dérivés, on a plein de chose (Always see to the bright side of life ^^).

L'oeuf de dragon - Prélude au Trône de fer T02 de George R. R. Martin

Couverture livre - critique littéraire - l'eouf de dragon - trône de fer

Récit

Quatre-vingt-dix ans avant les péripéties du « Trône de Fer », Aegon, de la lignée royale, surnommé l’œuf, court les routes incognito comme écuyer d'un chevalier errant, Dunk. Au hasard des chemins, le duo se voit convié par le fringant Jehan le Ménétrier à participer à un tournoi richement doté qui sera le clou des noces de lord Beurpuits. Au champion ira le grand prix, un inestimable œuf de dragon. Mais il apparaît bientôt que les noces et le tournoi sont un nid d'intrigues et d'ambitions, petites et grandes, et qu'une prophétie annonce de grands événements.

De fait, après la rébellion, les partisans de Deamon Feunoyr, qui a chassé quelques années plus tôt la fine fleur des chevaliers en exil de l'autre côté de la mer, fomentent une nouvelle conspiration. Certains souhaitent déposer le souverain légitime pour installer leur propre prétendant. À leur corps défendant, Dunk et l'Œeuf se retrouvent au cœur du complot.


Impression

S'inscrivant dans le monde du trône fer, cette nouvelle fait suite aux 2 précédentes (le chevalier errant et l'épée lige, toutes deux lues mais non chroniquées sur ce blog).
Ces 3 nouvelles forment le récit des aventures de ser Duncan le Grand et l’Œuf, surnom que prend Aegon V Targaryen (un des frères du Mestre de la garde de la nuit, pour situer le tableau de ceux qui connaissent la série).

Martyrs, T02 de Olivier / Oliver Péru

Couverture livre - critique littéraire - Martyrs

Récit

Irmine et Helbrand, deux frères assassins descendant d'un ancien peuple guerrier, vivent dans les ombres de la plus grande cité du royaume de Palerkan. alors qu'ils se croient à l'abri des persécutions dont ont souffert leurs ancêtres, leur passé sanglant les rattrape, sous les traits d'un borgne qui semble nourrir pour eux de sombres projets. Et tandis que la guerre menace d'embraser le monde. Que les puissants tissent de noires alliances.
Ils vont devoir choisir un camp. Leur martyre ne fait que commencer...


Impression

Après la lecture du
premier tome qui m'avait plus qu'envoûté, voici que je m'attaque au second tome.
Vaste sujet que le second tome, toujours plus dense... mais perdant la nouveauté du premier...

Et bien je dois dire que l'auteur s'en tire globalement très bien.
L'univers est toujours très bien travaillé, et globalement, on visite de nouveaux lieux, ou alors d'anciens qu'on découvre de nouveau totalement.
Somme toute, pas de redites à signaler malgré le risque que pouvait laisser présager la fin du premier tome.

Question intrigues et rebondissements, ce second tome se complexifie en étant un peu moins prévisible que dans le premier tome, tout en commençant à voir des nœuds se dérouler. Cela permet de complexifier la trame mais sans risque de perdre le lecteur puisque qu'on clôt certains aspects par ailleurs.
Au final, un bel ensemble même si les amateurs d'intrigues à tiroirs pourront passer leur chemin.

Côté personnages principaux, on retrouve, et pour cause, une bonne part de ceux du précédent tome, plus quelque uns qu'on découvre et qui remplacent des précédents.
Encore une fois, chacun arrive avec ses motivations, ses cadavres dans le placard et ses objectifs.
Un vrai plaisir que de voir ce microcosme évoluer.

Côté plume, le style est toujours aussi fluide, et les événements s’enchaînent sans pour autant défiler à vitesse grand V.

Cela étant, j'ai trouvé à la lecture que ce second opus était inférieur au précédent. Je n'ai pas été transporté comme j'ai pu l'être avec le précédent.
Sans doute parce que le parti pris du personnage principal (Irmine) m'a laissé perplexe.
Sans pouvoir entrer dans les détails faute de spoiler l'histoire, je n'ai clairement pas adhéré à la ligne de conduite présentée. Elle manque, à mon sens, clairement de courage et je trouve colle assez mal avec la personnalité dépeinte dans le premier tome.

Cela étant le final est grandiose... même si je n'ai clairement pas versé de larme, désolé monsieur Péru (oui je suis un être sans cœur).

Note

Un 15/20 pour ce livre.
Cela reste un bon livre qui s'inscrit dans une très bonne saga. J'attends avec impatience le final.
Sans la propulser au sommet comme bon nombre de critiques le font, c'est clairement une lecture à conseiller.

Série : Martyrs

  1. Martyrs, tome 1 (chroniqué)
  2. Martyrs, tome 2 (chroniqué)
  3. Martyrs, tome 3 (non lu)

Les mondes d'Honor - Honor Harrington : Nouvelles, tome 2 / David Weber, Linda Evans, Jane Lindskold et Roland J. Green

Couverture livre - critique littéraire - Les mondes d'Honor - Honor Harrington

Récit

Série complémentaire où David Weber invite plusieurs de ses confrères à écrire dans l’univers qu’il a élaboré au fil de ses romans.
Les mondes d’Honor présente cinq nouvelles dont deux de Weber lui-même, et l’une met en scène Honor Harrington en personne.
Toutes s’inscrivent historiquement avant le cycle qui commence avec Mission Basilic, et les chats sylvestres de Sphinx y ont encore la part belle.
Ces textes enrichissent la série principale, développent certains personnages et certains
épisodes qui n’y sont qu’évoqués.

Impression

Voici un second recueil de nouvelles dans le monde d'Honor Harrington de David Weber.
Le thème de ce second recueil serait les grands moments qui ont façonné la société manticorienne avant le début du cycle d'Honor Harrington.

Très sympathique dans sa globalité, il permet de vivre des évènements qui forment la trame de l'Histoire dans le cycle.
A lire après la lecture du cycle en lui même, mais il apporte un petit plus qui, sans être indispensable, est intéressant (et à tout le moins bien plus intéressant que
le précédent tome pour les non fans).
Dans le détail, voici nouvelle par nouvelle mes impressions :

Le chat perdu (Linda Evans) :

Faisant thématiquement suite à la première nouvelle du premier recueil, nous voici embarqué dans une histoire où l'on pourra découvrir une partie de l'étendue de l'intelligence des chats sylvestre, ainsi que les raisons qui font que ce point n'est pas (re)connu partout dans le Royaume de Manticore.
Une nouvelle très sympathique où l'on pourra découvrir tant de choses sur nos boules de poils préférées sur fond de sauvetages en cascade.

Le prix des rêves (David Weber) :

Dans cette nouvelle, on assiste à un des éléments fondateurs de la protection des chats par les manticoriens, à savoir la première adoption d'un chat et d'un souverain de Manticore (ici une reine) sur fond d'assassinat commandité.
Période clef s'il en est, cette nouvelle est très agréable à lire, et permet de mettre en exergue le pourquoi du nombre restreint d'adoption, à une époque pré-prolong et où la durée de vie d'un homme est bien inférieure à celle d'un chat (même sans compter les guerres ^^).

Le gambit de la Reine (Jane Lindskold) :

Nous retrouvons dans cette nouvelle la future reine Elisabeth III, celle qui gouverne dans le cycle d'Honor Harrington.
On assiste ainsi au meurtre du roi Roger et de l’accession au trône d'Elisabeth et de l'enquête que cette dernière mène sur la mort de son père.
Politique et trahison sont de rigueur.
Cette nouvelle, sans être la mieux écrite, est sans doute celle qui est la plus importante historiquement, puisqu'elle permet déjà de voir le caractère de la Reine, mais surtout d'où provient son antipathie pour les gens de Havre... Et sa volonté farouche de préparer son Royaume à la guerre.

Un retour difficile (David Weber) :

Récit d'un sauvetage qui permettra l'émergence de l'amitié entre une certaine Honor Harrington et Susan Hibson...
Un plaisir de retrouver 2 personnages bien connus de la saga.
Par ailleurs, dans cette nouvelle, on retrouve l'attitude caractéristique d'Honor Harrington et est sans doute la nouvelle qui se rapproche le plus d'un roman du cycle en termes de construction, notamment en rencontrant Honor à bord d'un de ses premiers vaisseaux.

Pilonnage d'artillerie (Roland J. Green) :

Je ne vais pas m'étendre sur cette nouvelle qui se passe sur Erewhon et où on suit des barbouzes au cours d'une mission assez brouillonne.
Nouvelle sans grand intérêt.

Note

Un 17/20 pour ce tome. La plupart des nouvelles sont intéressantes tant à lire qu'au point de vue apport dans l'Histoire du Royaume de Manticore.
En plus, cerise sur le gâteau, ce recueil est assez conséquent (500+ pages), et ça, ça signifie des nouvelles pas trop courtes et du plaisir.
À ne pas manquer si on aime la série donc.

Série : Cycle d'Honor Harrington

Série principale

  1. Mission Basilic (déjà lu)
  2. Pour l'honneur de la reine (déjà lu)
  3. Une guerre victorieuse et brève (déjà lu)
  4. Au champ du déshonneur (déjà lu)
  5. Pavillon de l’exil (déjà lu)
  6. Mascarade silésienne (déjà lu)
  7. Aux mains de l’ennemi (déjà lu)
  8. La disparue de l'enfer (déjà lu)
  9. Les cendres de la victoire (déjà lu)
  10. Plaies d'honneur (déjà lu)
  11. Coûte que coûte (déjà lu)
  12. En mission (déjà lu)
  13. L'orage gronde (avis)
  14. Sans concession (avis)

La Couronne des esclaves

  1. La couronne des esclaves (déjà lu)
  2. Torche de la liberté (déjà lu)
  3. Les bas-fonds de Mesa (avis)

Saganami

  1. L'ombre de Saganami (déjà lu)
  2. L'ennemi dans l'ombre (déjà lu)
  3. L'ombre de la liberté (avis)
  4. L'ombre de la victoire (avis)

Autour d'Honor

  1. Autour d'Honor (avis)
  2. Les Mondes d'Honor (avis)
  3. Une aspirante nommée Harrington (avis)
  4. Au service du sabre (non lu)
  5. [In Fire Forged (non traduit)]
  6. [Beginnings (non traduit)]

Guide

  1. Honorverse (non lu)
  2. La maison d'acier (non lu)