The TBR Book Tag (ou l'Étiquette de la Pile À Lire - ÉPÀL)

PAL

ÉPÀL - Étiquette de la Pile À Lire

Oui, comme on est chez les français ici, francisons ^^.
J’ai trouvé ce tag chez
les Pipelettes sur la base de ce qui a été fait par Rachaelrexds.
Comme j'ai trouvé le questionnaire assez sympa, une fois n'est pas coutume, faisons un petit détour sur ce sujet... Car après tout, il s'agit de PAL... On est dans le thème.

Comment gardes-tu la trace de toute ta PAL ?

Via Livraddict, je gère à la fois ma PAL, mais aussi ma wish-list.
Au-delà du listing de la PAL, ça permet aussi de rendre très vite compte quand un nouvel opus d'une de mes sagas est sorti ou non. Pratique.
Après j'ai toujours la possibilité de la voir physiquement car ma PAL est dans une bibliothèque dédiée, séparée des livres que j'ai déjà lu.

Ta PAL est-elle majoritairement constituée de livres papier ou électronique ?

Quasi-exclusivement de livres papier, car les seuls livres que j'ai exclusivement en version électronique sont des livres dont je n'ai pas de certitude que l'histoire va me plaire. Or comme j'ai une wish-list longue comme pour remplir les journées d'une retraitée, en théorie, peu de livres rentrent dans cette catégorie - en fait ceux qui me tentent vraiment malgré de mauvais commentaires par ailleurs dans la blogosphère.

De quelle manière détermines-tu le livre de ta PAL à lire ensuite ?

À l’exception des partenariats qui, vu mon rythme de lecture, passent en priorité si je veux tenir mes délais, je passe devant ma bibliothèque qui contient toute ma PAL et je la parcours des yeux et des doigts jusqu'à m'arrêter sur l'heureux élu.
Du coup, en fonction des moments, taille du livre, couleur, titre, nom d'auteur, position dans la bibliothèque... tout ou partie de ces critères vont entrer en jeu pour ma sélection.

La seule chose que je choisis plus systématiquement c'est si je veux un livre SF (partie haute de la bibliothèque) ou un livre de Fantasy (vous m'avez suivi... partie basse d'icelle). Ce critère là je le décide souvent avant d'arriver devant ma PAL, en fonction de ma dernière lecture et de mon envie du moment.

Quel livre est dans ta PAL depuis le plus longtemps ?

Banks - Seigneur des guêpes - couverture
Probablement le Seigneur des guêpes.
Un livre d'un auteur que j'adore, mais que j'ai acheté avant de m’apercevoir qu'il n'écrivait pas seulement que de la SF.
Depuis, je me dis qu'il faut que je le lise, mais comme j'ai plein de livres de SF/Fantasy à lire... il s'enfonce allégrement dans ma PAL.

Quel est le dernier livre que tu as rajouté à ta PAL ?

Raphael Albert - couverture - Confessions d'un elfe fumeur de Lotus
Confessions d'un elfe fumeur de Lotus de Raphaël Albert si mes souvenirs sont bons.
En fait à tel point que, n'étant pas à jour, il n'est qu'à moitié référencé comme étant dans ma PAL, mais pas dans les livres que je possède. Va falloir que j'y remédie d'ailleurs.

Un livre qui est uniquement dans ta PAL pour sa couverture ?

Aucun.
Pour entrer dans ma PAL, un livre doit avoir au moins un résumé qui me plait ou bien une présentation faite par l'auteur qui m'a scotché.
Autant j'aime beaucoup les livres avec des belles couvertures, autant ce n'est qu'un "plus", qui ne déclenche pas l'acte d'achat (par contre ça peut me faire choisir une édition plutôt qu'une autre).
Et puis, comme dit plus haut, ça va jouer aussi sur mon choix d'un nouveau livre à lire. Un livre avec une couverture moche risque de rester plus longtemps dans ma PAL qu'un superbe ouvrage qui me fera de l'œil chaque fois que je passe devant.

Un livre qui est dans ta PAL mais que tu n’as absolument pas prévu de lire ?

non lu... et ça va durer - couverture
Un livre que m'a laissé ma mère pour que je le lise, mais dont ni le pitch, ni le genre, ne m'inspire plus que ça.
Pourtant comme il est bien noté et a de bonnes critiques, je me vois mal ne pas le garder pour le lire... peut-être... un jour.

Un livre de ta PAL que tout le monde a lu … sauf toi !

0
Le trône de fer, tome 1 (et ses suivants) sont dans ma PAL, et je n'ai pas eu le temps de commencer à les lire, notamment parce que je suis la série TV, du coup, je n'ai pas d'impératif à les lire rapidement - mais ils seront lus pour sûr.

Un livre de ta PAL que tout le monde te recommande ?

Brandon Sanderson
Plus qu'un livre : un auteur qui m'est à chaque fois hautement recommandé, mais que je n'ai pour l'instant pas eu l'occasion de découvrir.
Le problème, c'est que vu comme il est hautement recommandé cet auteur, dès que je vais lire un de ses livres, je vais succomber et ça va ensevelir ma wish-list (et plus tard ma PAL) de plein de livres de ce monsieur (je n'ai qu'un livre de lui dans ma PAL - et ce sera sans doute le cas tant que je n'aurai pas vérifié que son style d'écriture me convient ou non).
Et vu la taille de ma PAL, pas sûr que ça soit une si bonne idée...

Un livre de ta PAL que tu es impatient(e) de lire ?

Plus qu'un livre, une saga. La roue du Temps. Je l'ai commencé plus jeune et lu jusqu'à la fin de ce qui était édité en français.
Depuis, je me l'achète dans sa jolie version intégrale, et je n'ai de hâte que la sortie du dernier tome de la saga dans cette édition pour m'en faire la lecture intégrale. Enfin, pour être plus exact, du tome à partir duquel, le délai de publication des derniers tomes fera que je n'aurai pas à attendre des années entre chaque tome pour connaître le fin mot de la prophétie concernant le petit Rand.

La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture La roue du temps - édition intégrale - couverture

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Allez, plus que 6 encore à publier Oo.

Combien y a-t-il de livres de ta PAL ?

Selon Livraddict :  182 à date.

Les enfers virtuels - Cycle de la Culture, tome 09 / Iain M. Banks

Les enfers virtuels - Cycle de la Culture T09 de Iain M. Banks

Récit

Les Enfers virtuels sont une invention de certaines sociétés puritaines de la Galaxie. Dans ces géhennes virtuelles souffrent sans fin les avatars de ceux qui ont transgressé les règles de ces civilisations.
Les tenants et les opposants de ces Enfers se livrent des guerres sans merci. Jusque là dans le Virtuel. Sans morts ni blessés physiques. Mais cette guerre menace de se déplacer dans le Réel. Car les opposants aux Enfers sont prêts à faire monter les enchères. Et la Culture n’aime pas ça du tout.

Quel rôle joue Veppers, l’homme le plus puissant et le plus corrompu de son système stellaire, dans ce conflit ?
Et quel pourrait être le destin de Ledjedje qu’il a tuée, mais qui a été ramenée à la vie par un vaisseau de la Culture ?
La vendetta de Lededje pourrait avoir sa place dans les projets de Circonstances Spéciales.

Interlude

Les enfers virtuel est le second roman du cycle de la Culture dont je fais la critique dans ce blog - les précédents ayant été lus antérieurement à la tenue de ce blog.

Particularité de cette saga, c'est que chacun des tomes sont à la fois indépendant et traitant d'un pan différent de l'univers de la Culture. Même si la lecture "dans l'ordre", permet d'être plus familiarisé des protagonistes présents et des particularités de la civilisation culturienne, ce n'est clairement pas une exigence.
Vous perdrez tout au plus quelques spécificités - par exemple, le "running gag" sur les noms des vaisseaux de la Culture, où par réaction au fait qu'une civilisation trouvait que les noms attribués aux vaisseaux de la Culture manquait de sérieux, de « gravité », il est usuel de rencontrer au moins un vaisseau avec le terme « gravité » ou équivalent pour faire plaisir à cette civilisation en « mettant plus de gravité » dans les noms de ses vaisseaux.

Chaque roman étant indépendant, voici un petit laïus pour vous expliquer, de manière très sommaire, ce qu'est la Culture au cas où vous la découvriez.

La Culture est une civilisation d'humanoïdes et d'IA très avancée (environ 9000 ans d'existence) qui se complaît à se décrire comme étant anarchiste, tolérante et hédoniste.
Dans cette civilisation hautement égalitaire, les IA sont considérées comme des personnes à part entière. Humanoïdes et IA y vivent sans manquer de rien (l'argent n'y a d'ailleurs plus court, et pour obtenir des ressources, il suffit principalement de demander - charge à vous de convaincre pour que les culturiens adhèrent au projet et viennent vous aider... ou non).
Le niveau technologique de cette civilisation permettant de s'offrir à peu près tout ce que l'on peut espérer (de la vie éternelle au vaisseau spatial), l'essentiel est de savoir comment IA et humanoïdes vont dépenser leur temps (ce qui est un thème récurrent de la saga car lorsque l'on a tout, comment fait-on pour vivre ?).

Côté extra-terrestres, de nombreuses autres espèces existent, ont existé, et vont probablement exister dans le futur.
La Culture est une civilisation dite impliquée (c'est à dire qu'elle se mêle des affaires des autres) de haut niveau technologique - quasiment ce qui se fait de mieux pour une civilisation restant dans notre univers physique. Toutefois, ce n'est pas la seule  et d'autres civilisations tout autant évoluées (tant technologiquement que philosophiquement) existent. La Culture n'est donc ni seule, ni la plus « forte » (si ce terme peut vraiment convenir), ni la plus influente, ni la plus vieille, ni la plus jeune des civilisation. Elle est parmi tant d'autres.

Toutefois, la Culture a un trait de caractère assez particulier, qui est qu'elle aime fourrer son nez dans les affaires des autres sachant que l'objectif général visé est la paix, l'égalité et la justice. Et c'est ce qui permet d'avoir des histoires à raconter, puisque bien évidemment, tout ne se passe pas forcément selon les plans... voire la Culture n'est pas forcément la seule à « jouer ».

De manière générale, l'ensemble des livres tournent autour d'une petite composante de la Culture appelée Contact (i.e. le service diplomatique). Le rôle premier de cette dernière est d'entrer en contact avec des civilisations et avec les moins développée, d'essayer de s'assurer que ces dernières prennent « le bon chemin » de l'évolution... tout en limitant leur intervention. La morale des impliqués de haut niveau étant en effet de laisser les jeunes civilisations arriver là où elles le désirent (même si cela signifie guerres, massacres, etc. pour les espèces contactées). Contact est donc là pour donner des "petits coup de pouce" pour aider (c'est à dire, selon leur simulation, faire en sorte que ce chemin soit le plus court / propre possible). Parfois ça marche... parfois pas.

Parmi Contact, il existe des sous-sections dont celle qui est quasi-systématiquement associée aux livres, à savoir Circonstances Spéciales (CS pour les intimes, i.e. nos services de renseignements type NSA/CIA). CS est la partie qui s'occupent, entre autre, de régler / orienter les choses quand la diplomatie et les informations seules ne suffisent plus. Bref, ce sont ceux qui se salissent les mains... de manière plus ou moins raffinée et avec plus ou moins de retenue / remords... toujours dans le but de défendre la vision d’équité, de justice et de paix de la Culture. Il s'agit donc de la partie de la Culture qui au nom de la Morale et la Justice... vont employer des moyens que Justice et Morale - justement - réprouvent.

C'est évidemment qu'une très courte description de ce qu'est la Culture, mais ça permet de planter le paysage. Si vous voulez plus de précisions, les commentaires sont à vous.
Après ce (long) interlude, attaquons-nous à cette histoire particulière.

Impression

Dans Les enfers virtuels, plusieurs thèmes sont abordés.

Côté Culture, on va pouvoir découvrir le dispositif de défense / survie mis en place par la Culture dans le cas où une espèce belliqueuse serait amenée à détruire la Culture. On y suit donc les conséquences des guerres idiranes sur la psychologie de la Culture, et on y découvre ici un rôle qui n'était que très peu apparent de la section Contact de la Culture et de sa sous-section Circonstances Spéciales.

Le thème principal de l'histoire est la gestion des âmes puisqu'il est question ici de civilisations ayant la technologie pour sauver « l'âme » d'une personne et capables de faire tourner des réalités virtuelles dans lesquelles ces âmes peuvent être mises. Je vous laisse découvrir le traitement, que j'ai trouvé dense et intéressant, des conséquences que peuvent avoir ce genre de technologie sur les croyances religieuses, mais aussi la gestion de l'« après-vie » quand on est mort, mais pas vraiment.

On y découvre aussi 3 nouvelles sous-section de Contact, à savoir les sous-sections :

  • Quietus : en charge de gérer les entités s'étant retiré d'une existence biologique vers une existence numérique et celles qui sont décédés et qui se sont vues ramener à la vie. L'ambiance change des coups fourrés de Circonstances Spéciales (CS) - puisqu'on est censé y œuvrer avec la dignité souvent associée à ceux qui travaillent avec les morts.
  • Numina : en charge d'être en contact avec les entités s'étant sublimées (c'est à dire étant passée à un niveau supérieur d'existence... pour ce que ça signifie).
  • Restoria : en charge de gérer et éliminer les menaces d'essaims auto-répliquant correspondant à des entités dont le seul but est de se reproduire et de détruire ce qui n'est pas eux. Il s'agit d'une des rares sections de la Culture a avoir une mission aussi simplement définie - c'est un fait à noter.

Bien entendu, CS n'est jamais loin non plus, il faut se l'avouer.

L'histoire en elle-même est dense et intéressante, pleine de rebondissement tant sur la scène philosophique, qui nous pousse à réfléchir sur la gestion de l'au-delà, que sur le plan « space-opera » clairement présent dans cet opus.

On y suivra des personnages truculents, denses et complexes, et dont les trames sauront se réunir en vue d'assembler toutes leurs histoires dans un final explosif.
Mon seul regret tient dans l'histoire d'un des personnages principaux (Lededje) dont l'histoire, pourtant particulièrement prométeuse, tombe à plat je trouve.
C'est dommage car c'est le seul faux pas que je trouve à cet opus.

Suite à cette description, vous vous douter que j'ai adoré cette histoire, qui bien qu'en ayant un rythme assez lent, arrive à combiner densité des personnages, complexité de l'univers, bonds et rebondissements de l'histoire et réflexions sur la condition humaine et ses modes de pensée dans un paquet de space-opera / cyberpunk sans même friser la hard-science.
Car même si l'univers est complexe, que les éléments présentés sont en parfaite cohérence avec l'ensemble des concepts déjà présentés dans ce cycle, Iain M. Banks a le talent de réussir à expliquer l'ensemble de manière simple et élégante.
Et pourtant, on y parle IA, virtualité, âme, vaisseaux spatiaux, armement, nanomachines... et j'en passe... le tout l'air de rien.
Vous qui avez peur de la Hard-Science et de SF par trop scientifique... venez, vous y trouverez votre compte.

Un des meilleurs tome du cycle de la Culture, malgré une histoire avançant lentement et un poil moins compliquée que celle des précédents tomes : ici même sans trouver tous les rebondissements, l'histoire générale est somme toute, assez bien visible.
En tout état de cause, un merveilleux voyage.

Par rapport aux précédents opus, on pourra y découvrir (encore !) un nouveau pan de la Culture qui n'avait été qu'effleurer dans un tome précédent du cycle.

Note

Un 19/20 pour cet opus, qui frôle la perfection (oui, oui, y en a qui sont encore meilleurs dans ce cycle). Encore un tome qui vous fera réfléchir, tout en vous révélant un nouveau pan de l'organisation de la Culture, matinée d'une histoire prenante.

Série : Cycle de la Culture

  1. L'Homme des jeux (lu et non chroniqué)
  2. L'Essence de l'art (lu et non chroniqué)
  3. L'Usage des armes (lu et non chroniqué)
  4. Une forme de guerre (lu et non chroniqué)
  5. Excession (lu et non chroniqué)
  6. Le Sens du vent (lu et non chroniqué)
  7. Trames (chroniqué)
  8. Les Enfers virtuels (chroniqué)
  9. La Sonate hydrogène (chroniqué)
  • Inversions (lu et non chroniqué) - roman hors cycle pouvant être lu à nimporte quel moment après L'homme des jeux

Dernière querelle - La première loi, tome 3 - de Joe Abercrombie

Couverture livre - La première loi, tome 3 : Dernière querelle de Joe Abercrombie

Récit

La fin approche. 
Logen Neuf-Doigts n'a plus qu'une seule bataille à livrer, sans doute la plus dure : celle qui l'opposera à Bethod, le roi du Nord, l'homme qui tient tête à l'Union. Il est temps pour le Sanguinaire de rentrer chez lui et d'affronter son plus vieil ami devenu son pire ennemi. 
Après avoir fait l'amère expérience de la guerre, Jezal dan Luthar a tourné le dos à la vie militaire pour couler des jours heureux avec sa promise. Mais le prestige et les honneurs ont la vilaine habitude de se rappeler au bon souvenir d'un homme au moment où il s'y attend le moins... 
Et tandis que le Roi de l'Union n'en finit plus d'agoniser, les paysans se révoltent et les nobles complotent. 
Nul ne semble conscient du danger qui pèse sur Adua. Bayaz a un plan pour sauver le monde, comme toujours, mais il comporte des risques. Le Premier des Mages est-il prêt à briser la Première Loi ?

Impression

Suite de
Premier sang et Déraisons et sentiment - tomes déjà chroniqués dans ce blog - ce dernier opus clos le cycle de la Première loi, même si d'autres ouvrages de Joe Abercrombie se passent dans le même univers (et que je ne manquerai pas de lire, soyez en assurés).

Dans ce dernier tome tout (ou quasiment) voit ses fils se dénouer et ses intrigues s'expliquer.
Les intrigants de l'ombre se révèlent, les objectifs de chacun s'affinent et entre eux, les pions se déchirent.
Tout dans l'action, nos "héros" semblent bien peu pour sauver ce qui doit l'être - ou à tout le moins ce qu'ils pensent devoir être sauver... ce qui est légèrement différent n'en doutez pas.
Un petit bémol tout de même sur le fait que je n'ai pas eu de surprise en voyant émerger les éminences grises (enfin les majeures) et leurs lots de trahisons.
Toutefois j'ai beaucoup aimé que l'ensemble virevolte entre bassesses et loyautés, entre gentils et méchants...
Comme on dit souvent, ce sont les gagnants qui écrivent l'Histoire, et c'est une remarque fort à propos concernant cet univers et les différents protagonistes.

Côté personnages, on continue à suivre ces personnages si denses et complexes qui nous font les adorés ou les exécrés (au choix). Et on en vient aux choix finaux, aux moments importants que chacun semble craindre ou espérer... pour le meilleur ou pour le pire.

Côté plume, cette dernière est toujours aussi fluide et acérée tout en gardant cette « justesse » en toute chose qui arrive à rendre cet univers si vivant et réaliste (enfin en tant qu'univers de Fantasy s'entend).

Ce troisième et dernier tome est pleinement dans la poursuite des 2 premiers et clos de manière magistrale cet arc de la narration - si ce n'est ce petit bémol sur l'absence de retournement de situation que j'attendais.
D'autres cycles de Joe Abercrombie dans cet univers existent, mais on a bien ici une trilogie complète qui se clos avec la dernière page de ce tome.

Note

Un 18/20 pour ce livre qui termine de manière grandiose cette épopée. Légèrement en deçà du second tome, surtout lié à l'absence de retournement inattendus, il reste toutefois excellent et permet de clore cette trilogie avec beauté, grandeur, et de sublimes combats..
Une saga que je ne peux que vous recommander chaudement.

Série : Univers de la Première loi

Première loi

  1. Premier sang (avis)
  2. Déraison et sentiments (avis)
  3. Dernière querelle (avis)

Romans indépendants

  • Servir froid (non lu)
  • Les héros (non lu)
  • Pays rouge (non lu)

La mer éclatée

  1. La moitié d'un roi (non lu)
  2. La moitié d'un monde (non lu)
  3. La moitié d'une guerre (non lu)

Léviathan - La flotte perdue : par-delà la frontière, tome 5 - de Jack Campbell

Couverture livre - critique littéraire - La flotte perdue : par-delà la frontière, tome-5 : Léviathan

Récit

« Allons-nous filer les vaisseaux obscurs jusque chez nous pour découvrir leur base ?
— Oui.
— Une flotte secrète de bâtiments plus lourdement armés, plus maniables que les nôtres et capables d’une accélération supérieure ?
— Oui.
— Et sous le contrôle d’IA tactiques conçues pour vous surpasser. Vous savez que je vous suivrais jusqu’en enfer si vous me le demandiez. Comme la flotte tout entière, au demeurant. Mais comment, au nom de nos ancêtres, pourrions-nous vaincre cet ennemi ?
— Je n’en sais rien encore, dit Geary. Mais nous devons découvrir sa base, et il nous faudra bien le vaincre si le gouvernement ne se résout pas à débrancher le monstre qu’il a créé. Échouons à le détruire et l’Alliance n’y survivra pas. »

N’y a-t-il pas un risque insensé à ce que des robots tueurs intelligents échappent à ceux qui les ont programmés ?


Impression

Suite de l'univers de la Flotte perdue, Par-delà la frontière relate les péripéties de "Black Jack" après avoir défait les mondes syndiqués.
Ici nous suivons Black Jack dans sa poursuite pour détruire la flotte de vaisseaux automatisés qui semblent avoir échappé au contrôle de leur créateur (à moins que le-dit créateur ne soit juste cinglé... après tout certains personnages de la série n'en sont pas si loin dans les faits).

Ce tome est bourré d'actions, puisque pour une fois, Black Jack est confronté à un adversaire qui sait parfaitement manœuvrer et tirer la quintessence des armes qu'il possède... Et pour cause, l'ennemi n'est nul autre que des IA câblées pour réfléchir comme Black Jack.
Et en plus, cette flotte a techniquement l'avantage sur la Première Flotte. Du coup les combats sont acharnés et on se doute que les combats conventionnels vont devoir laisser place à des parts de créativité.
D'ailleurs, on peut noter que pour une fois, Black Jack n'a qu'un seul ennemi à qui tenir tête - sans doute parce que ça l'occupe déjà bien assez - ce qui est sans précédent dans la série.

Remarque fil rouge de cette seconde partie de série, je trouve clairement dommage que dans cet opus, une grande partie de l'aspect extra-terrestre soit totalement occulté. Ainsi on attend toujours des évènements importants en lien avec les espèces extra-terrestres... En tout cas, bien plus important concernant les Loups-Araignés ainsi que les raisons d'agir des Énigmas - même si pour les Loups-Araignés, un schéma semble se dessiner.
Ce tome permet clairement de terminer le suspens laissé par le précédent tome où on voyait Black Jack quelque peu dépassé, tout en laissant présager encore du boulot pour sauver l'Alliance.
D'ailleurs, on se demande quand même comment l'Alliance a su tenir 100 ans de guerre contre les Syndics, tant elle s'échine à se mettre dans un pétrin tel que sans Black Jack, elle n'aurait pu s'en dépêtrer.

Au final un bon tome de la série qui retrouve le rythme des premiers tomes.

Note

Un 18/20 pour ce livre.
Beaucoup d'actions qui ne nous laissent pas souffler et une réelle mise en difficulté de Black Jack. Ce tome renoue bien avec le plaisir de la première saga - et c'est un vrai plaisir.

Série : La flotte perdue

La flotte perdue

  1. Indomptable (déjà lu)
  2. Téméraire (déjà lu)
  3. Courageux (déjà lu)
  4. Vaillant (déjà lu)
  5. Acharné (déjà lu)
  6. Victorieux (déjà lu)

Par-delà la frontière

  1. Intrépide (déjà lu)
  2. Invulnérable (déjà lu)
  3. Gardien (avis)
  4. Inébranlable (avis)
  5. Léviathan (avis)

Étoiles perdues

  1. L'Honneur terni (avis)
  2. Bouclier périlleux (avis)
  3. Glaive imparfait (avis)
  4. Lance brisée (non lu)

The Genesis Fleet

  1. Avant-garde (non lu)
  2. Ascendant (non lu)

Déraison et sentiments - La première loi, tome 2 - de Joe Abercrombie

Couverture livre - La première loi, tome 2 : Déraison et sentiments de Joe Abercrombie

Récit

Le tocsin de la guerre résonne aux portes de l’Union. L’armée du monde libre, inexpérimentée, mal équipée, divisée par les querelles intestines que se livrent ses chefs incompétents, semble inconsciente du danger qui la guette. Face à elle, sur le front du Nord, les barbares de Bethod se chauffent d’un tout autre bois...

Au Sud, les forces du Gorkhul se massent au pied de la cité de Dagoska. Alors que la ville bouillonne des préparatifs pour la bataille, l’inquisiteur Glotka – affecté là après la disparition suspecte de son prédécesseur – découvre une conspiration visant à livrer la ville à l’ennemi sans combat. Menacé à chaque instant, Glotka a besoin de réponses, et vite.

Pendant ce temps, la poignée de héros réunie par Bayaz prend la route du Vieil Empire, à destination du bord du Monde. Le mage espère y trouver la Graine, une relique surpuissante, jadis responsable de la destruction de plusieurs villes, et peut-être aujourd’hui l’unique voie de salut pour l’Union. Mais encore faut-il pouvoir s’en emparer... et la contrôler !


Impression

Suite de
Premier sang - premier tome que j'ai déjà chroniqué, j'ai commencé cette lecture avec plaisir en me rappelant la beauté du monde dépeint par ce premier tome.
À savoir, on commence directement à la suite du premier tome. Pas de rappel et de sentiments, pensez à relire un peu vos notes si votre lecture date un peu, car pour le coup, on reprend la situation peu de temps après la fin du tome d'introduction.

Dans une première partie, les différents groupes de protagonistes se placent (le front Nord entre l'Union et les « barbares », le front Sud entre l'Union et le Gorkhul et enfin l'expédition mystérieuse organisée par Bayaz dit le premier Mage.
Dans une seconde partie, l'action se déroule, les premiers combats et premières difficultés étant chassés par les suivant(e)s au rythme des pages que l'on tourne.

Pas de rythme effréné, mais une délicate balance entre scènes de réflexions / introspection et scènes d'actions.En tout état de cause, l'auteur sait très bien mener sa barque, et jamais je ne me suis ennuyé, happé que j'étais par l'univers, par l'action et les différentes conséquences associées.

Côté personnages, on continue à en apprendre sur ces personnages si denses et complexes. On apprend leurs peurs, expliquant, en partie, certaines de leurs réactions ; leurs désirs, leurs espoirs... Tout se mêle pour découvrir toujours plus ces personnages hauts en (mé)faits.
On assiste aussi aux changements que les évènements vécus produisent sur chacun d'eux. Et force est de constater que je trouve ces changements parfaitement crédibles, tant ils sont amenés au fur et à mesure des épreuves.
Toujours à propos des personnages, on se balade toujours dans les zones de gris. Ce qu'on apprend ne permettant que de rentre plus humain encore ces êtres d'encre et de papier.

Côté plume, cette dernière est toujours aussi fluide et acérée tout en gardant cette « justesse » en toute chose qui arrive à rendre cet univers si vivant et réaliste (enfin en tant qu'univers de Fantasy s'entend).

Ce second tome, pleinement dans la poursuite du premier, augmente en intensité et en enjeux.
Car si l'histoire avance, des trames se tissent et se défont. Si on en apprend toujours plus sur l'univers de cette série et les motivations de chacun, on reste toutefois suspendu à la suite tant rien n'est résolu à la fin de ce tome... et qu'on sent planer l'œuvre d'éminences grises... restant encore à dévoiler.

Questionnement

Ah oui tout de même, petit aparté, je n'ai rigoureusement pas compris le pourquoi de ce titre. Si quelqu'un peut m'éclairer de ses lumières ?
Parce qu'autant le premier tome, avec Premier sang, ça correspondait bien à l'esprit d'une mise en place, autant là, c'est capillotractée pour arriver l'expliciter.

Note

Un 19/20 pour ce livre qui en plus de tout le bien que j'ai pu dire du premier tome, continue sur la lancée en s'améliorant avec plus d'actions et plus de suspens sans rien perdre dans la complexité de l'univers et des personnages.

En fait, je vais même directement continuer avec le dernier opus pour avoir le fin mot de l'histoire.
Vous vous en doutez donc, je ne peux que vous en conseiller la lecture.

Série : Univers de la Première loi

Première loi

  1. Premier sang (avis)
  2. Déraison et sentiments (avis)
  3. Dernière querelle (avis)

Romans indépendants

  • Servir froid (non lu)
  • Les héros (non lu)
  • Pays rouge (non lu)

La mer éclatée

  1. La moitié d'un roi (non lu)
  2. La moitié d'un monde (non lu)
  3. La moitié d'une guerre (non lu)

Maisons d'éditions et diffuseurs-distributeurs - le danger rôde

Maisons d'éditions et diffuseurs-distributeurs

Mais qu'est-ce donc ?

Il semble qu'il y a peu, un diffuseur-distributeur de livre semble avoir mis la clef sous la porte en faisant faillite et en laissant quelques dettes comme bon souvenir à quelques maisons d'éditions.

Pourquoi dis-je ça ?
Et bien parce que ça fait déjà 2 projets Ulule que je croise qui demande à essayer de sauver du dépôt de bilan les-dites maisons d'éditions du fait de ces dettes laissées ainsi que du manque à gagner du fait que le distributeur... bah il n'approvisionne plus les librairies.

Bien que ces maisons d'éditions concernent des thématiques que je ne lis que très peu souvent, je me permets quand même de relayer leurs désespoirs, car, comme l'indique ma citation en début de page, un livre c'est qu'un tas de feuilles mortes à la base. Pour lui donner ses ailes, il faut bien lui fournir un lecteur... et pour ce faire, pouvoir le distribuer et porter à son attention son existence.

Si l'envie et vos finances vous le permettent, vous pourrez retrouver les 3 maisons d'éditions que j'ai pu croisé ci-dessous.

Les éditions Fleur Sauvage

Editions Fleur Sauvage
Les éditions Fleur Sauvage sont une maison d'éditions principalement dédiées au polar.
Projet actuellement financé à 34 % pour réussir à payer l'urgentissime, et 18 % pour le palier leur permettant de commencer à réellement envisager l'avenir.
Je vous laisse découvrir en détail
leur projet sur Ulule.

Les explications sur le comment ils en sont arrivés là sont notamment intéressante pour ceux qui comme moi ne connaissent rien du monde (cruel) de la fabrication d'un livre.

Les éditions du Caïman

Editions du Caïman
Les éditions du Caïman sont elles aussi spécialisées dans le polar (ainsi que dans la littérature jeunesse... mais activité qu'ils semblent avoir cessé pour l'instant du fait de leurs difficultés). Là encore, des explications quant au comment et au pourquoi leur demande de souscription. Projet actuellement financé à 60 %, à aller lire en détail sur leur projet Ulule.

Les oiseaux de papier

Enfin dernier projet, il s'agit de celui de la maison d'éditions Les oiseaux de papier, petite maison d'édition bretonne qui cherche à trouver une alternative à l'emploi de ces sociétés de diffuseurs-distributeurs pour avoir une chance de s'en sortir correctement.
Moins dans l'urgence, mais dans la même perspective au final, je vous laisse découvrir leur projet.

Dark Vador et sa petite princesse de Jeffrey Brown

Couverture livre - critique littéraire -  Dark Vador et sa petite princesse de Jeffrey Brown

Récit

Après le succès de Dark Vador et fils, voici le nouveau petit bijou d’humour pop signé Jeffrey Brown et Lucasfilm. Car le plus célèbre méchant de la galaxie ne doit seulement ici élever ce petit garnement de Luc mais il doit aussi gérer les émois de sa sœur, Leia Skywalker, une petite princesse jusqu’au bout des ongles.... Et l’adolescence est toujours un âge ingrat. Surtout du Côté obscur de la Force !

Impression

Une fois n'est pas coutume, voici une chronique concernant une BD qui m'a été offerte.
Cette BD reprend avec humour la gestion par Dark Vador de sa fille Leia, si celle-ci avait été élevée par lui-même.

Cette BD reprend donc des scènes de vie que connaissent (ou connaîtront) tous parents sur la gestion des petits copains, les coups de fils à ses amies, etc - mais transposées dans les mains du célèbre seigneur noir des Sith.
Déjà, on peut s'imaginer que cela risque d'être marrant. Mais en plus l'auteur aime à reprendre des phrases cultes de la saga et qui, placées dans le contexte d'une éducation parentale, donnent vraiment la pleine saveur de cette petite BD.

À titre d'exemple, on peut retrouver l'une des célèbres scènes où l'on découvre Dark Vador en action, lorsqu'il "excuse" pour la dernière fois le capitaine Needa après la perte du Faucon Millenium dans le champs d'astéroïdes.
Et bien imaginez la même scène, sauf que pendant que Dark Vador prononce sa fameuse réplique "Excuses acceptées" tout en étranglant à mort le capitaine, au dernier moment, on voit surgir une petite Leia, courant pour s’agripper aux jambes de son "papa" en lui disant "Je t'aime papa !".

Personnellement, ça m'a beaucoup fait rire, et en tant que fan de la franchise, voir Darkie ainsi malmené par sa petite princesse, j'ai trouvé ça énorme.

Note

Un 19/20 pour cette BD qui allie esprit StarWars tant par les personnages que par les citations cultes et humour bien dosé.

Série : La famille Vador

  1. Dark Vador et fils (avis)
  2. Dark Vador et sa petite princesse (avis)
  3. Au lit Dark Vador (non lu)
  4. Dark Vador et compagnie (non lu)